Elle va être influencée par ses discussions avec ses professeurs d’anglais, particulièrement celles portant sur les interactions entre les multiples facettes d’une œuvre, sur les rapports de cause à effet entre les comportements des personnages et leur contexte de vie.
Elle apprend à cette époque qu’elle a un cancer ce qui, dit-elle, a profondément changé sa vie.
Après la chirurgie et les rayons, les médecins lui auraient dit : « Apparemment, vous ne l’avez plus, mais ça revient chez certains patients. On ne sait pas chez qui, ni comment. Bonne chance », paroles qui l’ont choquée et déterminée, alors, à une lecture particulièrement motivée des publications sur le cancer, sur le rôle du stress dans le déclenchement et l’aggravation de la maladie. C’est ainsi qu’elle va s’intéresser pendant une vingtaine d’années à la psychologie, aux liens corps-esprit afin de chercher à prévenir une éventuelle rechute.
Après son divorce, elle quitte New York pour la Californie et va explorer diverses formes de psychothérapies à la recherche de traitements efficaces du stress.
Tout particulièrement sensible à la prescription du rire de Norman Cousins, elle explore aussi la méditation, l’imagerie guidée de Simonton et l’hypnose ericksonnienne. En 1980, elle aurait fait des stages avec Grinder le concepteur de la PNL (la Programmation Neurolinguistique) qui lui aurait parlé d’une technique de PNL de traitement du trauma psychique par les mouvements oculaires. Cette technique deviendra plus tard l’Intégration par les Mouvements Oculaires.