--› En adaptant sa voix, sa posture, son rythme et les modèles de suggestion, le thérapeute peut dès la première rencontre faire passer de manière plus efficace les messages fondamentaux pour rassurer le patient sur ce qu’il est en train de vivre. L’objectif est de permettre au patient d’entendre et de comprendre ce que le thérapeute veut lui transmettre. C’est l’hypnose conversationnelle
Limites de l’hypnose
La disponibilité du thérapeute est essentielle. Le premier entretien, de même que les séances d’hypnose, demandent au moins 30 minutes.
Par ailleurs, les cognitions et les émotions étant accélérées, il est nécessaire de revoir rapidement le patient. L’intervalle subjectif entre les premières séances est vécu comme très long. Selon l’intensité des troubles, il peut être de quelques jours à une semaine. Parfois, la 2ème consultation doit se faire dès le lendemain. Dès le début de l’amélioration, les consultations s’espacent.
Dans certaines formes sévères, l’agitation voire la confusion empêchent la relation thérapeutique, le patient devenant résistant aux suggestions hypnotiques.
Le processus d’évolution
La première rencontre avec le médecin est une étape fondamentale. Conscient de ses troubles, le patient peut dire son mal-être et être entendu. Souvent pour la première fois, il peut, il ose parler de certaines difficultés personnelles ou familiales, d’où la sédation fréquente observée au décours de cette consultation.
Lorsque les troubles persistent, l’hypnose aidera la plupart des patients à évoluer favorablement. La pertinence de ce choix doit apparaître rapidement par une amélioration des symptômes. La stratégie sera revue si le patient ne ressent pas d’amélioration après 5 séances, soit une durée de 2 à 5 semaines. On s’orientera alors vers une association avec les psychotropes.
source: legeneraliste.fr