«La médecine traditionnelle et les médicaments sont nécessaires pour déprogrammer la maladie, mais pour nous reprogrammer, il nous faut utiliser toutes nos ressources intérieures. Ce qui nous donne le goût de vivre, ce qui nous apporte la joie est notre meilleur médecin.»
Pendant les longs mois où il a enchaîné traitements à l'hôpital et séjours à la campagne, le psychanalyste a donc travaillé à explorer ce que son imaginaire lui offrait d‘intuitions ou d'images mentales : visualisation, analyse de ses rêves, et même «dialogue virtuel» avec ses organes ! Aujourd'hui, il sillonne la France pour des conférences et anime des ateliers «Vivre en santé» (cf. site www.guycorneau.com) où il initie le grand public à ces techniques qui l'ont tant aidé à «Revivre», titre de son dernier essai.
Ces ressources fournies par l'imaginaire pour nous sentir mieux, nous y avons tous recours de manière naturelle sans même le savoir.
Ainsi, lorsque, coincé dans une réunion de travail rébarbative, vous vous mettez à évoquer intérieurement votre dernier pique-nique au bord de la plage, vous augmentez instinctivement votre sensation de bien-être et vous protégez d'une dose d'ennui inutile.
L'état hypnotique que vous suscitez a d'ailleurs été qualifié d'«état naturel et physiologique» dès 1889, lors du premier congrès d'hypnotisme. Une définition qui est bien loin des images sulfureuses souvent associées depuis à la pratique de l'hypnose.