Organisé sous la responsabilité du Dr Régis Dumas, Président de la CFHTB, suite à l’initiative du Dr Patrick Bellet, cet événement a regroupé les instituts et les associations de professionnels de santé et psychologues, tous membres actifs de la CFHTB. Lors de ces états généraux, Mme Michèle Lenoir-Salfati, directrice générale de l’Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC), a précisé les règles d’acceptation par l’ANDPC des actions relatives à l’hypnose.
La Direction générale de la Santé considère que l’hypnose recouvre un ensemble de pratiques différentes : hypnosédation, hypnoanalgésie et hypnothérapie. Désormais les séances d’hypnose destinées à réduire la douleur ou à visée d’anesthésie sont qualifiées d’actes médicaux.
Mme Lenoir- Salfati, en accord avec les nouvelles règles d’acceptation relatives à l’hypnose, a confirmé que « les séances d’hypnose à visée antalgique sont désormais inscrites en tant qu’“acte technique médical” sous le n° ANRP001 dans la classification des actes médicaux à la ru- brique “Autres actes thérapeutiques sur le système nerveux” (1.7.). »
Ces états généraux ont réuni plus de 200 professionnels de santé et psychologues.
L’état des lieux de l’hypnose dans le monde et la francophonie.
La place de l’hypnose dans le champ de la santé, enrichie d’une relation thérapeutique nouvelle :
- dans le cadre de la médecine générale : addictions, douleur, soins palliatifs, troubles fonctionnels ;
- dans le champ de la psychiatrie : troubles anxio-dépressifs et phobiques ;
- dans le champ de l’anesthésie et de la douleur.
Les actualisations de la recherche dans le champ de la médecine et de la psychologie ont été apportées par le Pr Marie-Elisabeth Faymonville, chef de service à Liège, le Pr Antoine Bioy et le Pr Pierre Castelnau.
Une étude a montré en quoi l’hypnose constitue une économie pour la santé. La formation a été mise en avant dans le cadre de formations privées, hospitalières et universitaires.
Plusieurs chefs de service étaient présents, dont le Pr Pierre Castelnau, chef de service neuropédiatrie à Tours, qui a confirmé que, pour lui, suite à sa formation pour l’hypnose, il y a eu un avant et un après... Les infirmiers présents ont confirmé en quoi cette formation est indispensable dans leur relation au patient.
Un livre blanc reprenant les travaux, exposant les risques et dangers d’une pratique d’hypnose non encadrée par des professionnels de santé ou de soins, va être rédigé pour confirmer le cadre défini de ce que doit être l’hypnose clinique et thérapeutique.
Nous nous réjouissons tous de la participation et de l’implication à la mise en forme de ce livre blanc de tous ceux qui font la richesse et la diversité des pratiques de l’hypnose : médecins, psychologues, infirmiers, kinésithérapeutes, patients...
La rédaction est en cours sous la responsabilité de Joëlle Mignot et de Patricia Bonnabry.