Bien souvent les patients suicidants disent ne pas « vraiment avoir voulu mourir » mais plutôt « vivre autrement », témoin du souhait d’un changement.
Comme toute tentative de solution, si elle « marche », c’est-à-dire que le changement attendu en a découlé, elle risque de se pérenniser et peut devenir un mode adaptatif répétitif face à toute situation de crise, stratégie pouvant être délétère.
Comment aider le patient suicidaire ou suicidant à faire « différemment » ?
C’est ce que j’ai tenté au cours d’entretiens orientés sur la solution, en m’attachant à définir un objectif minimaliste, chez des sujets qui ne semblent plus en avoir, parfois aidée de la « question miracle », et à rechercher les exceptions, ces « petits bouts » de miracle. Il s’agit avant tout, lors de ces entretiens chargés en émotions, d’activer les ressources des patients afin de restaurer un peu leur estime d’eux-mêmes. Une vignette clinique vient illustrer ces quelques lignes.
Objectifs pédagogiques
1. alliance en urgence
2. repérage des ressources et ancrage
3. feed-back de fin d’entretien/utilisation d’échelles
Retrouvez tous les participants au Congrès Hypnose Depressions et Thérapies Alternatives