« On pouvait donc s'y retirer pour y vivre durablement au calme … » nous dit Philon d’Alexandrie dans son ouvrage « La vie contemplative », parlant de ce lieu, pour certains cité utopique, pour d’autres véritable creuset d’une pensée culturelle et spirituelle aux confins de l’orient et de l’occident, du judaïsme et de la pensée grecque, voir pour certains première traces du christianisme.
Du thérapeute (thérapeutaï, pluriel de thérapeutes. Ce mot signifie soit servir ou rendre un culte, soit soigner ou guérir), à la notion de soin, il n’y a qu’un pas inscrit dans l’étymologie elle-même. Sur cette base quasi mythique, 3 piliers soutiendront ce propos autour du soin et de l'intime dans notre pratique hypnotique : - Le soin (Worms) et la question soignons-nous avec l’hypnose ? Nous nous appuierons sur les deux modèles, le modèle parental du soin dans sa portée ontologique et le modèle médical - La relation thérapeutique (Balint).
Dans sa conception du médecin (thérapeute au sens large) en tant que par lui-même et dans sa fonction de sujet, "médicament".
Quelle valeur, quelle action a cette conception de la relation thérapeute/patient en hypnose? - L'intimité, dans sa dimension de profondeur et d'expressions multiples Conclusion : Ce travail est une proposition de réflexion de fond sur notre rôle "d'hypnothérapeute" dans notre pratique quotidienne, confronté à la vulnérabilité et à la souffrance de l'autre à la lumière... du phare d'Alexandrie !
Institut Milton Erickson Avignon-Provence
Psychologue sexologue clinicienne
Responsable d'enseignement du DIU de Sexologie Paris 13.
Rédactrice en chef de la revue Sexualité Humaine.
Enseignante en hypnose depuis 20 ans. Intervenante dans de nombreux colloques. Auteur.
Psychologue spécialisée en sexologie clinique et en hypnose thérapeutique.
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