Lorsque le mal-être est détecté, celle-ci l’oriente naturellement vers des psychothérapies adaptées « pour qu’il se sente bien, et pour qu’il puisse mieux investir l’enseignement », dit-on à ses parents… L’accent est donc mis sur une problématique de l’enfant lui-même, et sous-entendu de la famille évidemment. Qui ose rétorquer que c’est l’inadaptation du système scolaire à son enfant qui est souvent responsable de son désarroi ? On ne va tout de même pas commencer à croire qu’un prisonnier puisse déprimer en prison ! ou que le tigre du Bengale et l’éléphant d’Afrique aient un regard si triste dans un zoo bien entretenu !
J’en suis même à me demander s’il ne faudrait pas créer des maternités dans les écoles, et y installer les familles ensuite pour résoudre ce problème. Car chacun sait que nés et vaccinés en captivité, les animaux sauvages, sont somme toute mieux adaptés que leurs ascendants.
Le problème c’est qu’il s’agit d’un germe non isolé à ce jour : EDES (Etat Dépressif de l’Enfant Scolarisé). Quand il mute, il devient un EDEPE (Etat Dépressif de l’Enfant Par l’Ecole). Virulent, ignoré, mais publiquement et gratuitement inoculé tous les jours avec la culpabilité ou la bénédiction des parents.
Heureusement qu’il est encore rare qu’à l’école, comme dans une grande entreprise de communication, nationale, des enfants se défenestrent faute d’être compris, entendus ou reconnus tels qu’ils sont. Mais qui sait, dans un cadre semblable et à distance, ce que peut faire un grand du petit écolier qu’il traîne ?
Et heureusement qu’il y a l’hypnose, pour donner un peu de douceur à ce monde de brutes!…
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