À la suite de cette séance, les participants seront en mesure se questionner sur le positionnement induit par la fonction de médecin généraliste et sur l’influence que celui a sur le travail du mandat. Ils seront également en mesure de réfléchir à des outils utilisables pour modifier ce positionnement en fonction des situations et de négocier le mandat nécessaire au travail en hypnose lors des demandes faites au médecin généraliste.
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En médecine générale, le patient peut consulter de lui-même ou être adresser par un confrère, peut être suivi depuis quelques mois ou depuis de nombreuses années. L’alliance thérapeutique peut être nouvelle, en cours d’élaboration ou présente depuis longtemps, parfois même scellée par un document officiel. De fait, pour la prise en charge des patients, le médecin généraliste est en position haute, position apprise par ailleurs tout au long de ses études. Le médecin peut proposer l’hypnose comme un outil de soins à son patient. Arrive alors le moment de négocier un mandat et de modifier les postures thérapeutiques. Le fait que le médecin généraliste propose lui-même au patient de faire de l’hypnose modifie l’émergence d’une demande travaillable. Le mandat et la posture habituelle en médecine générale sont-elles un frein à l’élaboration d’un mandat travaillable en hypnose? Comment peut-on modifier les postures et aider les patients à s’orienter vers un mandat adapté ? La place centrale du corps dans la prise en charge des patients en médecine générale permet-elle d’élaborer plus facilement un mandat ? Deux médecins généralistes ayant des pratiques de premier recours pour des populations et dans des cadres d’exercice différents vous proposent une réflexion à partir de rappels théoriques, d’exemples rencontrés et de jeux de rôle.
Mots clés:
hypnose, médecine générale, mandat, posture, alliance thérapeutique, travail de la demande
Elle est formatrice au CHTIP Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris et à Hypnotim à Marseille.