Étant donné la fragilité des patients en question, cette procédure est loin d’être neutre et nous avons donc travaillé pour réduire l’utilisation et l’impact de ces drogues.
C’est pourquoi, depuis 2 ans, 3 praticiens formés à l’hypnose (2 anesthésistes et 1cardiologue) ont choisi de conduire ce type d’intervention avec des techniques d’hypnose conversationnelle ou d’hypnose formelle.
Les effets de l’hypnose sur la perception du temps permettent aux patients âgés de rester confortablement immobiles sur une table de cathétérisme pendant 60 à 90 minutes.
D’autre part l’état de conscience des patients qu’offre l’hypnose permet aux chirurgiens de recueillir des informations précieuses sur le niveau de douleur ressenti par le patient et de détecter et d’éviter d’éventuelles complications vasculaires.
L’absence de médicaments hypnotiques et/ou analgésiques permet également une détection et un traitement plus précoce des AIT / AVC postopératoire.
Le ressenti des équipes est aujourd’hui très positif.
Nous avons donc décidé de faire une étude prospective et randomisée pour évaluer scientifiquement nos pratiques. Nous allons comparer deux groupes : Groupe 1 ALR et sédation AIVOC standard vs. Groupe 2 ALR et hypnose.
Les résultats seront disponibles et présentés lors du congrès de Saint-Malo.
Objectifs
• Évaluation scientifique des pratiques actuelles
• Formaliser et standardiser les procédures efficientes
• Partager et diffuser nos bonnes pratiques (50 % des TAVI faites sous anesthésie générale en France aujourd’hui)
Liste des Mots-clés :
Transes, Études cliniques, Confort, Chirurgie, Évaluation, Anesthésie locale