C’est même devenu un problème socio-économique très préoccupant. L’Assurance Maladie indiquait en 2016 que les seules lombalgies étaient en forte hausse et coûtaient prés d’un milliard d’euros, principalement en arrêts de travail.
L’expérience montre que la majorité des plaintes sont fonctionnelles ou mixtes mais que la prise en charge de cette partie fonctionnelle et émotionnelle et quasiment inexistante. Parler de douleur psychologique ou psychosomatique est encore tabou. Gardons a l’esprit que « la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée a un dommage tissulaire présent ou potentiel ou décrit en tant que tel » (définition de l’association internationale d’étude de la douleur et également de l’OMS)
Pourtant les solutions existent avec des résultats souvent rapides et spectaculaires à condition de nouer une solide alliance thérapeutique qui permettra de modifier bien des croyances et de faire en sorte que le patient prenne une part active dans son traitement.
Les techniques utilisées sont adaptées en fonction des circonstances et des antécédents : événements douloureux, traumatismes psychologiques, séparations, perte d’un être cher, contexte professionnel, familial etc..
Différentes techniques d’hypnose peuvent être mises en œuvre et l’utilisation d’autres techniques : EMDR ou thérapies brèves sont parfois utiles.
Objectifs
• Savoir évaluer les différentes composantes de la douleur mécanique, inflammatoire, émotionnelle
• Expliquer, éduquer, modifier les croyances, recadrer.
• Rôle de l’hypnose et des thérapies brèves
Liste des Mots-clés :
Fibromyalgie, Alliance thérapeutique, Douleur chronique, thérapie brève, Rééducation Fonctionelle