La problématique de l’utilisation de l’hypnose dans les services de soins comme thérapie de « recours » pour des malades restant douloureux malgré les traitements antalgiques conventionnels (PCA, PCEA) est abordée : patients très demandeurs mais parfois réfractaires à l’idée même de l’hypnose, nécessité d’une grande souplesse de la part du thérapeute. Utilisation de la douleur comme « levier » thérapeutique
La mise en place d’une petite équipe mobile dans notre établissement a permis répondre à ces cas particuliers cependant peu fréquents.
La douleur est systématiquement évaluée en début de séance, à la fin de celle-ci puis pendant le reste du séjour. Il est systématiquement suggéré au patient d’utiliser seul ce qu’il aura appris.
De la création de l’alliance avec le patient aux techniques qui ont pu être utilisées (réification, goutte d’eau bouton reset, lieu sûr, portrait chinois…), au travers d’exemples filmés cette présentation montre comment l’hypnose peut être intégrée à l’activité d’un service de chirurgie et dans quelle mesure elle apporte une solution supplémentaire à la prise en charge de la douleur en postopératoire en améliorant l’autonomie du patient (amélioration de l’EVN, persistant dans le temps).
Objectifs
• À travers des exemples concrets, pouvoir adapter son expérience de l’hypnose à une pratique tout terrain
• Améliorer la prise en charge de la douleur sur des patients « limite »
• Introduire l’hypnose dans les services de soins habitués à une prise en charge « conventionnelle »
Liste des Mots-clés :
Analgésie, Anticipation du futur, Cancer, Chirurgie, Gestion de la douleur