Le premier outil permet d’éradiquer la culpabilité car plus la culpabilité est présente, plus le symptôme est actif.
Le deuxième outil permet d’éradiquer le doute : en effet tous ceux qui culpabilisent, doutent sans arrêt de tout et d’eux-mêmes.
Le troisième outil permet de rester dans le présent car tous ceux qui culpabilisent et qui doutent ne vivent jamais au présent : ils sont sans cesse dans un passé douloureux ou dans un futur angoissant.
… La deuxième séance est consacrée à apprendre à repérer puis débrancher dix prises sur un tableau de bord virtuel qui commandent chacune une machine à se comporter sur le plan humain :
* La machine à s’excuser, à demander pardon : nous avons souvent l‘impression de déranger.
* La machine à penser à la place de l’autre : nous imaginons toujours ce que l’autre va penser.
* La machine à faire des scénarios hollywoodiens : nous scénarisons fréquemment notre vie.
* La machine du regard de l’autre : nous sommes sans cesse soumis au regard de l’autre.
* La machine de l’insatisfaction : nous ne sommes jamais contents de nous.
* La machine du caméléon humain : nous pas disons pas ce que nous pensons par crainte de blesser.
* La machine à remonter le temps : un événement, une date, une odeur nous ramènent dans le passé.
* La machine de la procrastination raisonnée : nous remettons constamment au lendemain.
* La machine du syndrome de Stockholm : nous protégeons ceux qui nous font mal.
* La machine à faire Sœur Thérésa, l’Abbé Pierre… : nous nous occupons à merveille des autres mais pas de nous-mêmes.
Chaque prise est agrémentée d’anecdotes et d’exemples.
Le dernier outil est un tee-shirt virtuel à porter chaque jour comportant une phrase là encore à se fixer dans l’esprit. : « On ne connaît pas la clef du succès, la clef de l’échec c’est de vouloir faire plaisir à tout le monde. »
La méthode est la même pour tous, quel que soit le symptôme, ce qui peut paraître réducteur mais nous avons tous des stylos identiques et nous écrivons tous de façon différente. Chacun l’utilisera à sa façon. Cette thérapie est simple, voire simplissime et évaluable puisque standardisée. Elle permet pour bon nombre de patients, en trois à neuf séances, de se débarrasser de leur gêne. Elle consiste à initier des changements minimes de comportement avec un repérage conscient au départ qui deviendra inconscient ensuite pour engendrer des modifications majeures dans l’avenir.
Il s’agit de changer d’automatisme en opérant un déconditionnement.
Retrouvez tous les participants au Congrès Hypnose Depressions et Thérapies Alternatives