A l’hôpital :
- les prescriptions connectées, le dossier médical
- les plans de soin,
- la gestion des lits,
- le codage des actes.
En médecine de ville :
- la carte professionnelle de santé
- le dossier médical
- la télémédecine
-le web agenda
La communication électronique permet une rapidité des échanges entre praticiens et une meilleure traçabilité des informations. Elle autorise en même temps une communication soignant-soigné qui se rapproche de celle des « réseaux sociaux ». Elle est paradoxalement chronophage et l’on observe que le « temps informatique » empiète sur le « temps clinique » ou le « temps de soin ».
Cette modification dans le type de communication, entre acteurs de soins et patients, modifie aussi le lien thérapeutique qui est le socle de l’exercice médical. S’ajoute à cela les restructurations hospitalières et le regroupement des cabinets de ville (maison de santé), qui amplifient ces changements et orientent l’acte médicale vers une prise en charge « multi individuelle »
Le médecin réfèrent, choisi par le patient, est le chef d’orchestre de ce lien soignant-soigné. Même si son rôle mérite d’être repositionné comme le souligne le dernier rapport de Terra Nova, il en demeure pas moins celui vers lequel le patient établi son contrat de confiance.
La communication électronique ne mérite pas de prendre toute la place.
La technique, comme moyen de communication, doit rester à sa place.
Le « face à face » de la consultation, peut s’appuyer sur « la communication conversationnelle hypnotique » ou « hypnose conversationnelle » afin de recentrer le dialogue soignant-soigné vers un « autre dialogue », basé sur l’observation et l’écoute.
Tout entretien peut bénéficier de cette communication-là, qui renforce le lien thérapeutique, identifie, et limite les intervenants et réponds à la demande des patients comme des praticiens.
Chacun intervenant demande de la rapidité de communication, la traçabilité des informations et en même temps il doit au patient un temps clinique, une relation et un contrat de confiance directs et identifiés.
L’association des communications électronique et hypnotique mérite une large place dans les changements des structures actuelles.
Elle donne aux acteurs de soin les outils d’un renouvellement de leurs pratiques, de lutte contre la démotivation, l’isolement et les éléments observés dans le syndrome du « burn out ».
Cette association lie l’acte et la parole et l’on peut dire qu’elle est bonne pour le patient comme pour l’acteur de soin.
Anesthésiste réanimateur—Groupe hospitalier Paris Saint- Joseph-75014
Responsable d’anesthésie du service de chirurgie vasculaire