En chirurgie dentaire, nos patients sont, la plupart du temps, dans la plainte, la crainte, la peur, voire la phobie. La douleur aiguë est omniprésente et difficilement supportable. Nos interventions sont souvent perçues comme des actes mal vécus ; en tant que soignants, nous devons tout faire pour améliorer la relation patient-praticien. Outre les techniques et la maîtrise du praticien, les aides sont toujours les bienvenues. L’hypnose médicale en est l’illustration ; elle permet d’accompagner le patient, de faciliter l’intervention et peut être utilisée en pré, per et post-opératoire. Une diminution significative de la quantité d’anesthésiques locaux est possible. Le stress du patient et du praticien est sous contrôle. Que ce soit la visualisation, la dissociation, le travail sur la mémoire, la progression et parfois la régression en âge, l’hypno-analgésie ou le « lâcher-prise » (F. Roustang), il convient d’adapter notre discours à chaque patient, chacun étant un cas particulier. Lorsque nous réussissons à apprivoiser la douleur, nous pouvons nous en faire une alliée, utiliser sa virulence pour mieux la maîtriser et la vaincre. L’hypnose médicale peut aussi favoriser une relation patient-praticien « ensoleillée » ; c’est ce que nous illustrerons avec de nombreux cas cliniques.
Objectifs :
Permettre au praticien et au patient de gérer la douleur aiguë
Améliorer la relation praticien-patient
Augmenter le succès thérapeutique