La douleur aigüe per-opératoire, quand elle n'implique aucun risque pour le patient, est très propice à l'évaluation de l'efficacité des techniques hypnotiques. En premier lieu parce que praticien est très rapidement fixé sur la qualité de son induction : réussie si l'analgésie est installée et plus ou moins ratée selon le niveau de la douleur qui persiste. Le patient donne toujours l'information très rapidement. En second lieu, parce qu'il est souvent assez facile de modifier extemporanément l'induction pour observer une amélioration ou une dégradation de l'analgésie. En quelques années de pratique j'ai ainsi pu tester les méthodes Ericksoniennes que j'avais apprises et avec lesquelles j'avais des échecs. Pour améliorer mon taux de réussite j’ai cherché du coté des précurseurs de l'hypnose (Faria, Liébault, Berheim, Delboeuf et Elman) et j'ai découvert des techniques classiques qui pouvaient être très efficaces chez des patients rebelles au "souvenir agréable".