Il est parfois difficile pour un psychologue de faire perdurer dans le temps l’impact positif de son intervention sur les troubles du comportement auprès d’une personne ayant un trouble neurocognitif majeur. L’hypnose est alors un outil concret qui permet d’avoir des répercussions positives sur le long terme.
Madame Q. a 85 ans, elle souffre d’une maladie d’Alzheimer à un stade sévère avec un MMS de 8/30. Avant d’arriver en EHPAD pour y vivre de manière permanente, Mme Q. vivait seule dans sa maison depuis plus de trente ans. Elle est veuve et elle a deux enfants, une fille qui réside à plus de 50 km du domicile de sa mère et un fils qui vit à l’étranger. Malgré les aides à domicile mises en place, Mme Q. ne pouvait plus rester seule chez elle car elle se mettait régulièrement en danger. Elle sortait de jour comme de nuit pour retourner dans la maison de ses parents qui se trouve dans son village de naissance. Elle était toujours très inquiète, sollicitait énormément sa fille par téléphone ainsi que ses voisins dès qu’elle se sentait perdue. Elle était très proche de sa mère avec qui elle passait beaucoup de temps avant son décès et partageait avec elle un certain nombre de passe-temps comme le tricot.
Mme Q. a déjà fait deux séjours d’accueil temporaire dans l’EHPAD avant de venir y vivre. Ces deux séjours s’étaient plutôt bien déroulés car elle était à un stade moins évolué de la pathologie, ce qui lui avait permis de comprendre le caractère temporaire de ces quelques jours passés loin de son domicile. Durant les premiers jours de son accueil permanent, l’ensemble de l’équipe a développé plusieurs techniques pour l’aider à trouver des repères dans son nouveau lieu de vie tout en lui permettant de se sentir le plus « chez elle » possible. Mme Q. a rapidement développé des troubles du comportement qui sont devenus très difficiles à accompagner au quotidien. Outre le fait qu’elle refuse toutes les activités qui lui sont proposées, Mme Q. a des troubles des conduites alimentaires. En effet, au moment des repas, elle souhaite être servie la première et elle termine son repas très rapidement avec des comportements de « gavage alimentaire ». Son assiette terminée, elle va prendre la nourriture dans l’assiette de ses voisins, ce qui occasionne de nombreux conflits et d’importants troubles du comportement tant chez elle que chez les autres personnes.
Lorsque certaines attitudes des soignants visent à réorienter Mme Q. pour l’apaiser, elle se met en colère et s’isole. Elle a également tendance de plus en plus souvent à se rendre seule en cuisine, de jour comme de nuit, et à manger tout ce qu’elle y trouve, ce qui entraîne, au fur et à mesure des semaines, une prise de poids très importante ayant un impact négatif sur sa santé et son bien-être. Elle mange également des denrées non comestibles et toute tentative pour la détourner de sa démarche (comme la diversion, par exemple) entraîne d’importants troubles du comportement allant de l’agressivité verbale, aux insultes, cris jusqu’à l’agressivité physique avec des coups envers les autres résidents et le personnel.
Dans ce cadre, l’intervention de la psychologue est sollicitée. Suite à une période d’observation, le trouble alimentaire de Mme Q. est appréhendé sous l’angle du manque affectif et de la souffrance d’avoir perdu tous ses repères, loin des siens et loin de chez elle. Le fait de manger lui permet de s’apaiser. Il est très difficile d’entrer en relation avec Mme Q. car les troubles du com- portement sont importants et toute tentative de communication trouve comme réponse une agressivité verbale voire physique.
La psychologue commence donc par s’installer, un matin après le petit déjeuner, à la même table que Mme Q. sans lui parler mais simplement en respectant son espace et en synchronisant ses gestes aux siens dans le but d’établir une relation de coopération nécessaire au travail hypnotique. Dans les jours qui suivent, la psychologue continue de s’installer au côté de Mme Q. et cherche à capter son regard. En effet, Mme Q. utilise énormément ce canal sensoriel (VAKOG), elle est beaucoup dans l’observation de tout ce qui se passe autour d’elle, et l’utilisation du regard peut alors permettre de développer le lien.
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Madame Q. a 85 ans, elle souffre d’une maladie d’Alzheimer à un stade sévère avec un MMS de 8/30. Avant d’arriver en EHPAD pour y vivre de manière permanente, Mme Q. vivait seule dans sa maison depuis plus de trente ans. Elle est veuve et elle a deux enfants, une fille qui réside à plus de 50 km du domicile de sa mère et un fils qui vit à l’étranger. Malgré les aides à domicile mises en place, Mme Q. ne pouvait plus rester seule chez elle car elle se mettait régulièrement en danger. Elle sortait de jour comme de nuit pour retourner dans la maison de ses parents qui se trouve dans son village de naissance. Elle était toujours très inquiète, sollicitait énormément sa fille par téléphone ainsi que ses voisins dès qu’elle se sentait perdue. Elle était très proche de sa mère avec qui elle passait beaucoup de temps avant son décès et partageait avec elle un certain nombre de passe-temps comme le tricot.
Mme Q. a déjà fait deux séjours d’accueil temporaire dans l’EHPAD avant de venir y vivre. Ces deux séjours s’étaient plutôt bien déroulés car elle était à un stade moins évolué de la pathologie, ce qui lui avait permis de comprendre le caractère temporaire de ces quelques jours passés loin de son domicile. Durant les premiers jours de son accueil permanent, l’ensemble de l’équipe a développé plusieurs techniques pour l’aider à trouver des repères dans son nouveau lieu de vie tout en lui permettant de se sentir le plus « chez elle » possible. Mme Q. a rapidement développé des troubles du comportement qui sont devenus très difficiles à accompagner au quotidien. Outre le fait qu’elle refuse toutes les activités qui lui sont proposées, Mme Q. a des troubles des conduites alimentaires. En effet, au moment des repas, elle souhaite être servie la première et elle termine son repas très rapidement avec des comportements de « gavage alimentaire ». Son assiette terminée, elle va prendre la nourriture dans l’assiette de ses voisins, ce qui occasionne de nombreux conflits et d’importants troubles du comportement tant chez elle que chez les autres personnes.
Lorsque certaines attitudes des soignants visent à réorienter Mme Q. pour l’apaiser, elle se met en colère et s’isole. Elle a également tendance de plus en plus souvent à se rendre seule en cuisine, de jour comme de nuit, et à manger tout ce qu’elle y trouve, ce qui entraîne, au fur et à mesure des semaines, une prise de poids très importante ayant un impact négatif sur sa santé et son bien-être. Elle mange également des denrées non comestibles et toute tentative pour la détourner de sa démarche (comme la diversion, par exemple) entraîne d’importants troubles du comportement allant de l’agressivité verbale, aux insultes, cris jusqu’à l’agressivité physique avec des coups envers les autres résidents et le personnel.
Dans ce cadre, l’intervention de la psychologue est sollicitée. Suite à une période d’observation, le trouble alimentaire de Mme Q. est appréhendé sous l’angle du manque affectif et de la souffrance d’avoir perdu tous ses repères, loin des siens et loin de chez elle. Le fait de manger lui permet de s’apaiser. Il est très difficile d’entrer en relation avec Mme Q. car les troubles du com- portement sont importants et toute tentative de communication trouve comme réponse une agressivité verbale voire physique.
La psychologue commence donc par s’installer, un matin après le petit déjeuner, à la même table que Mme Q. sans lui parler mais simplement en respectant son espace et en synchronisant ses gestes aux siens dans le but d’établir une relation de coopération nécessaire au travail hypnotique. Dans les jours qui suivent, la psychologue continue de s’installer au côté de Mme Q. et cherche à capter son regard. En effet, Mme Q. utilise énormément ce canal sensoriel (VAKOG), elle est beaucoup dans l’observation de tout ce qui se passe autour d’elle, et l’utilisation du regard peut alors permettre de développer le lien.
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Musique et soin: trac, concert et consultations. Dr Catherine ELIAT
Ateliers hypnose lors d’une rencontre de pianistes : quels enseignements pour le soin ? Pianiste confirmée et médecin anesthésiste, j’utilise l’hypnose en anesthésie et au centre douleur CETD du CHU de Rennes. J’ai participé en 2017 puis en 2018 à une rencontre de pianistes passionnés pendant deux mémorables week-ends. Pianistes de tous niveaux, de tous métiers, de toutes régions, nous nous retrouvons du vendredi soir au dimanche dans une ambiance musicale échevelée et bienveillante.
Ateliers hypnose lors d’une rencontre de pianistes : quels enseignements pour le soin ? Pianiste confirmée et médecin anesthésiste, j’utilise l’hypnose en anesthésie et au centre douleur CETD du CHU de Rennes. J’ai participé en 2017 puis en 2018 à une rencontre de pianistes passionnés pendant deux mémorables week-ends. Pianistes de tous niveaux, de tous métiers, de toutes régions, nous nous retrouvons du vendredi soir au dimanche dans une ambiance musicale échevelée et bienveillante.
Gynécologie: Hypnose et MTC. Dr Mireille SÉJOURNÉ
La méthode des trois souffles qui associe les principes de la médecine traditionnelle chinoise et l’hypnose est le fruit d’une longue expérience clinique. Je suis tombée dans le chaudron de l’hypnose médicale presque par hasard, lors d’un congrès de médecine psychosomatique à Paris. En effet, sur le socle de ma carrière en gynécologie-obstétrique, j’avais déjà installé la médecine chinoise avec ses différentes spécificités comme acupuncture, massages et thérapies manuelles.
La méthode des trois souffles qui associe les principes de la médecine traditionnelle chinoise et l’hypnose est le fruit d’une longue expérience clinique. Je suis tombée dans le chaudron de l’hypnose médicale presque par hasard, lors d’un congrès de médecine psychosomatique à Paris. En effet, sur le socle de ma carrière en gynécologie-obstétrique, j’avais déjà installé la médecine chinoise avec ses différentes spécificités comme acupuncture, massages et thérapies manuelles.
Le corps est une éponge. Au commencement Yves LE MARTELOT
« Voulez-vous que je vous montre comment nettoyer le ventre ? » Monsieur B. a été opéré d’une perforation de l’intestin grêle compliquée d’une péritonite. A la suite de l’intervention, il est hospitalisé dans l’Unité de soins continus du centre hospitalier de Guingamp. Je suis appelé pour lui pratiquer des séances de kinésithérapie respiratoire.
« Voulez-vous que je vous montre comment nettoyer le ventre ? » Monsieur B. a été opéré d’une perforation de l’intestin grêle compliquée d’une péritonite. A la suite de l’intervention, il est hospitalisé dans l’Unité de soins continus du centre hospitalier de Guingamp. Je suis appelé pour lui pratiquer des séances de kinésithérapie respiratoire.
Note neuvième selon François Roustang. Dr Sylvie LE PELLETIER-BEAUFOND
Le silence. Il suffit que ce soit. Voilà un titre qui paraîtra énigmatique à certains tandis que d’autres entendront peut-être, à la lecture de cette courte phrase, la voix ferme et presque impérative de François Roustang balayant d’un trait toute forme de préoccupation de chacun.
Le silence. Il suffit que ce soit. Voilà un titre qui paraîtra énigmatique à certains tandis que d’autres entendront peut-être, à la lecture de cette courte phrase, la voix ferme et presque impérative de François Roustang balayant d’un trait toute forme de préoccupation de chacun.
Edito :Douleur Douceur. Dr Henri BENSOUSSAN
Deux événements ont réuni ce mois de mai de nombreux thérapeutes pratiquant l’hypnose et/ou les thérapies brèves. Le premier, à Montpellier, était le Congrès de la CFHTB. Réunissant environ 1 200 personnes, il a été remarquablement organisé par Isabelle Nickles et a permis à chaque participant de trouver de quoi satisfaire sa curiosité et son désir de perfectionnement.
Deux événements ont réuni ce mois de mai de nombreux thérapeutes pratiquant l’hypnose et/ou les thérapies brèves. Le premier, à Montpellier, était le Congrès de la CFHTB. Réunissant environ 1 200 personnes, il a été remarquablement organisé par Isabelle Nickles et a permis à chaque participant de trouver de quoi satisfaire sa curiosité et son désir de perfectionnement.
L’hypnose dans notre société: évolution des pensées. Marine GUICHARD
Enseignement de l’hypnose à l’université Claude-Bernard Lyon 1. Après l’ouverture des diplômes universitaires d’hypnose destinés aux internes dans la plupart des facultés françaises, l’université de Médecine de Lyon a choisi, en 2016, d’élargir le champ de cet enseignement aux étudiants de 2e cycle des études médicales. Sous supervision du Pr Aubrun, des intervenants de toutes spécialités (algologue, réanimateur, gynécologue, kinésithérapeute, IDE...) proposent à ces étudiants une introduction sur l’hypnose, son histoire et ses mécanismes, ainsi qu’une approche plus pratique.
Enseignement de l’hypnose à l’université Claude-Bernard Lyon 1. Après l’ouverture des diplômes universitaires d’hypnose destinés aux internes dans la plupart des facultés françaises, l’université de Médecine de Lyon a choisi, en 2016, d’élargir le champ de cet enseignement aux étudiants de 2e cycle des études médicales. Sous supervision du Pr Aubrun, des intervenants de toutes spécialités (algologue, réanimateur, gynécologue, kinésithérapeute, IDE...) proposent à ces étudiants une introduction sur l’hypnose, son histoire et ses mécanismes, ainsi qu’une approche plus pratique.
La fin de ma plainte. Gilles MARCELLOT
Ou l’hypnose au service du thérapeute dans le cadre de la supervision. L’hypnose à des fins de supervision. Cela a de quoi surprendre. C’est à peine si cette hypnose se débarrasse de son odeur de soufre qu’elle se propose de devenir un outil pour les professionnels du sanitaire et du champ médico-social à des visées de guidance.
Ou l’hypnose au service du thérapeute dans le cadre de la supervision. L’hypnose à des fins de supervision. Cela a de quoi surprendre. C’est à peine si cette hypnose se débarrasse de son odeur de soufre qu’elle se propose de devenir un outil pour les professionnels du sanitaire et du champ médico-social à des visées de guidance.
Éditorial: Le grand âge. Dr Marie FLOCCIA
Pendant longtemps l’utilisation de l’hypnose dans le grand âge n’apparaissait pas comme une évidence. Et pourtant, quelle meilleure réponse apporter aux patients âgés prenant beaucoup, voire trop de médicaments, fréquemment douloureux, anxieux et faisant face à de nombreuses pertes ? En nous permettant de nous recentrer sur le patient dans sa globalité, en l’accompagnant pour qu’il accède à ses ressources et s’apaise physiquement et psychologiquement, l’hypnose semblerait pourtant pouvoir être une aide précieuse pour nos soins et nos relations avec les patients âgés.
Pendant longtemps l’utilisation de l’hypnose dans le grand âge n’apparaissait pas comme une évidence. Et pourtant, quelle meilleure réponse apporter aux patients âgés prenant beaucoup, voire trop de médicaments, fréquemment douloureux, anxieux et faisant face à de nombreuses pertes ? En nous permettant de nous recentrer sur le patient dans sa globalité, en l’accompagnant pour qu’il accède à ses ressources et s’apaise physiquement et psychologiquement, l’hypnose semblerait pourtant pouvoir être une aide précieuse pour nos soins et nos relations avec les patients âgés.
De l’hypnose chez le sujet âgé à l’hypnose adaptée. Dr Marie FLOCCIA
Pour les troubles neurocognitifs au stade sévère (HAPNeSS). Après des années passées auprès des patients âgés, il apparaît que concevoir l’approche globale que nécessite la gériatrie sans l’aide de l’hypnose c’est perdre une partie précieuse de la personne et omettre sa capacité à accéder à ses ressources. Patients âgés n’ayant pas de troubles neurocognitifs ou des troubles neurocognitifs légers à modérés.
Pour les troubles neurocognitifs au stade sévère (HAPNeSS). Après des années passées auprès des patients âgés, il apparaît que concevoir l’approche globale que nécessite la gériatrie sans l’aide de l’hypnose c’est perdre une partie précieuse de la personne et omettre sa capacité à accéder à ses ressources. Patients âgés n’ayant pas de troubles neurocognitifs ou des troubles neurocognitifs légers à modérés.
Hypnose en EHPAD: toilettes et bien-être ? Myriam PRIGENT
En 2015, raconte Myriam, à mon arrivée en Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) spécialisé pour les résidents ayant une maladie d’Alzheimer ou apparentée, j’ai été surprise par les difficultés que mes collègues et moi-même avions pour effectuer de simples toilettes.
En 2015, raconte Myriam, à mon arrivée en Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) spécialisé pour les résidents ayant une maladie d’Alzheimer ou apparentée, j’ai été surprise par les difficultés que mes collègues et moi-même avions pour effectuer de simples toilettes.
Troubles du comportement et hypnose. Jessica MELIANI
L’utilisation de l’hypnose adaptée pour les troubles neurocognitifs au stade sévère (HAPNeSS) auprès des personnes désorientées. Il est parfois difficile pour un psychologue de faire perdurer dans le temps l’impact positif de son intervention sur les troubles du comportement auprès d’une personne ayant un trouble neurocognitif majeur.
L’utilisation de l’hypnose adaptée pour les troubles neurocognitifs au stade sévère (HAPNeSS) auprès des personnes désorientées. Il est parfois difficile pour un psychologue de faire perdurer dans le temps l’impact positif de son intervention sur les troubles du comportement auprès d’une personne ayant un trouble neurocognitif majeur.
L’hypnose en mouvement. Laurent BUJON
Le métier d'infirmier(ière) consiste, entre autres, à pratiquer des soins destinés à maintenir ou restaurer la santé. L’hypnose, dans le cadre de compétence du praticien, devient un outil complémentaire et utile au soin au quotidien. Ainsi la profession infirmière apporte sa « contribution hypnotique » à l’amélioration des soins pour nos aînés.
Le métier d'infirmier(ière) consiste, entre autres, à pratiquer des soins destinés à maintenir ou restaurer la santé. L’hypnose, dans le cadre de compétence du praticien, devient un outil complémentaire et utile au soin au quotidien. Ainsi la profession infirmière apporte sa « contribution hypnotique » à l’amélioration des soins pour nos aînés.
« Non pas douleur, douceur » Dr Stefano Colombo
Alors que la majorité des gens habite les villes, nous voici en pleine campagne. La faute à qui ? A notre interlocuteur qui a la langue qui fourche. En effet, ce n’est pas sur la place principale de votre ville que vous trouvez une fourche sauf si vous devez passer sous les fourches caudines de votre pire ennemi qui, lors du dernier conflit, a eu la malencontreuse idée d’avoir raison et de vous la faire payer.
Alors que la majorité des gens habite les villes, nous voici en pleine campagne. La faute à qui ? A notre interlocuteur qui a la langue qui fourche. En effet, ce n’est pas sur la place principale de votre ville que vous trouvez une fourche sauf si vous devez passer sous les fourches caudines de votre pire ennemi qui, lors du dernier conflit, a eu la malencontreuse idée d’avoir raison et de vous la faire payer.
Ce que vous m’avez dit...Dr Adrian Chaboche
Je me suis interrogé sur un fait clinique particulier que j’ai observé régulièrement au cours de ces années de pratique. Vous l’aurez certainement aussi rencontré. Il m’est apparu parfois subrepticement, à d’autres moments remarquables, frappants. Il survient en un instant si fugace qu’il pourrait nous échapper aussi facilement qu’il est inversement d’une importance décisive dans le traitement d’un patient.
Je me suis interrogé sur un fait clinique particulier que j’ai observé régulièrement au cours de ces années de pratique. Vous l’aurez certainement aussi rencontré. Il m’est apparu parfois subrepticement, à d’autres moments remarquables, frappants. Il survient en un instant si fugace qu’il pourrait nous échapper aussi facilement qu’il est inversement d’une importance décisive dans le traitement d’un patient.
L'Entretien du Pr Gary Elkins par le Dr Gérard Fitoussi
Professeur de psychologie et de neurosciences à la Baylor University, Texas. Il est rédacteur en chef de l’International Journal of Clinical and Experimental Hypnosis. Gary est aussi directeur du Mind Body Medicine Research Program à la Baylor University avec des bourses du NIH pour des recherches sur les applications cliniques de l’hypnose. Il exerce aussi à temps partiel en cabinet privé.
Professeur de psychologie et de neurosciences à la Baylor University, Texas. Il est rédacteur en chef de l’International Journal of Clinical and Experimental Hypnosis. Gary est aussi directeur du Mind Body Medicine Research Program à la Baylor University avec des bourses du NIH pour des recherches sur les applications cliniques de l’hypnose. Il exerce aussi à temps partiel en cabinet privé.
Notes de lecture par Sophie Cohen
Le trauma, quelle chose étrange, Steve Haines, Sophie Standing, Çà et là
Le troisième livre de cette collection de BD. Après La douleur et L’anxiété, voici Le trauma. L’auteur décrit avec précisions – toutes les dernières recherches sont citées – les processus en cours lors d’un trauma.
Le trauma, quelle chose étrange, Steve Haines, Sophie Standing, Çà et là
Le troisième livre de cette collection de BD. Après La douleur et L’anxiété, voici Le trauma. L’auteur décrit avec précisions – toutes les dernières recherches sont citées – les processus en cours lors d’un trauma.
Notes de lecture par Christine GUILLOUX
Traité de morale pour triompher des emmerdes, Fabrice Midal, Flammarion/Versilio
Des petits cailloux dans la chaussure, il en est sur tous les chemins. « Ah ! ça n’arrive qu’à moi ! » ; « qu’est- ce que j’ai fait ? » ; « pourquoi ces couacs, ces entraves, ces contrariétés de tout poil tombent toujours sur moi ? ». Des emmerdes, il en est dans toutes les vies.
Traité de morale pour triompher des emmerdes, Fabrice Midal, Flammarion/Versilio
Des petits cailloux dans la chaussure, il en est sur tous les chemins. « Ah ! ça n’arrive qu’à moi ! » ; « qu’est- ce que j’ai fait ? » ; « pourquoi ces couacs, ces entraves, ces contrariétés de tout poil tombent toujours sur moi ? ». Des emmerdes, il en est dans toutes les vies.