Objectifs:
Monter l’utilité des techniques d’activation de conscience pour la prise en charge nocturne des femmes qui accouchent, leur conjoint mais également pour la sage-femme.
Contenu:
Travailler de nuit peut être un choix. Ça ne l’a jamais été dans ma profession de sage-femme hospitalière. Mon planning de garde alterne 12h30 en continu de jour ou de nuit, en salle d’accouchement ou en maternité, et ce depuis plus de 20 ans.
Les contraintes du travail de nuit existent et sont clairement perceptibles sur mon organisme tant physiquement que psychiquement. Je ne peux pas être la même soignante à 16h et à 4h du matin ! L’hypnose est une aide pour franchir ce handicap.
De même, face aux patientes et à leur compagnon se présentant la nuit, il faut à la fois les aider à acquérir ou maintenir une détente indispensable, avant et après l’accouchement, et aussi accompagner la parturiente dans la dynamique de la « salle de travail » (déambulation, pose de péridurale et accouchement). L’hypnose m’a apporté de nombreuses clés permettant d’établir, par un accompagnement adapté en période nocturne, ce passage entre la détente et l’action.
Dans cette présentation, j’exposerai comment j’utilise l’auto-hypnose pour me préparer et ménager mon organisme afin de rester une soignante disponible et empathique, sans épuiser mes ressources mises parfois à rude épreuve dans ce poste d’urgentiste.
Grace à une longue expérience du terrain et de l’hypnose, je détaillerai aussi, par des exemples concrets, ma prise en charge globale du couple que ce soit en salle d’accouchement ou en service de maternité. A travers ces exemples, je mettrai en évidence comment j’ai intégré l’outil hypnotique afin d’aider les parents dans cette ambiance nocturne spécifique, alliant techniques d’harmonisation et discours adapté aux particularités de la prise en charge médicale et relationnelle.
Mots clés:
hypnose de nuit, accouchement, obstétrique
Monter l’utilité des techniques d’activation de conscience pour la prise en charge nocturne des femmes qui accouchent, leur conjoint mais également pour la sage-femme.
Contenu:
Travailler de nuit peut être un choix. Ça ne l’a jamais été dans ma profession de sage-femme hospitalière. Mon planning de garde alterne 12h30 en continu de jour ou de nuit, en salle d’accouchement ou en maternité, et ce depuis plus de 20 ans.
Les contraintes du travail de nuit existent et sont clairement perceptibles sur mon organisme tant physiquement que psychiquement. Je ne peux pas être la même soignante à 16h et à 4h du matin ! L’hypnose est une aide pour franchir ce handicap.
De même, face aux patientes et à leur compagnon se présentant la nuit, il faut à la fois les aider à acquérir ou maintenir une détente indispensable, avant et après l’accouchement, et aussi accompagner la parturiente dans la dynamique de la « salle de travail » (déambulation, pose de péridurale et accouchement). L’hypnose m’a apporté de nombreuses clés permettant d’établir, par un accompagnement adapté en période nocturne, ce passage entre la détente et l’action.
Dans cette présentation, j’exposerai comment j’utilise l’auto-hypnose pour me préparer et ménager mon organisme afin de rester une soignante disponible et empathique, sans épuiser mes ressources mises parfois à rude épreuve dans ce poste d’urgentiste.
Grace à une longue expérience du terrain et de l’hypnose, je détaillerai aussi, par des exemples concrets, ma prise en charge globale du couple que ce soit en salle d’accouchement ou en service de maternité. A travers ces exemples, je mettrai en évidence comment j’ai intégré l’outil hypnotique afin d’aider les parents dans cette ambiance nocturne spécifique, alliant techniques d’harmonisation et discours adapté aux particularités de la prise en charge médicale et relationnelle.
Mots clés:
hypnose de nuit, accouchement, obstétrique
Agnès Moreau
Sage-femme hospitalière, maître praticienne en Hypnose médicale ericksonienne, formatrice interne aux CH de Bastia en thérapies d'activation de conscience et hypnose ericksonienne, enseignante dans les écoles para-médicales (IFSI, IFAS et IFAP)