PRÉAMBULE
L’hypnose médicale est un puissant outil dont chaque expérience est unique. Unique pour chacun, et pour une même personne, différente à chaque fois. Ce texte n’a de valeur qu’en référence à qui je suis, c’est un témoignage et pourtant, derrière les mots, chacun pourra y trouver le souffle, la dynamique qui lui deviendra propre.
J’ai 52 ans, je suis psychologue clinicienne fondamentalement intéressée par les dispositifs thérapeutiques, tous les dispositifs, à travers les temps, selon les lieux et les groupes. Aucun n’est meilleur qu’un autre. Ils se complémentent, se collisionnent, se potentialisent portés par une même intention: guérir. Avec la physique moderne, on a rejoint l’attitude de la philosophie orientale en reconnaissant que les mondes sont dynamiques, toujours en mouvement et en transformation, sans fin. Les choses sont à la fois corpusculaires et ondulatoires. La façon dont nous les percevons dépend de l’œil qui les observe. Il est difficile de mettre des mots sur des ressentis, des sensations. Certes les mots permettent de découper une réalité, de nommer, de classer, mais ils sont si fragiles, souvent trompeurs et assurément si complexes à partager.
J’ai 52 ans, je suis psychologue clinicienne fondamentalement intéressée par les dispositifs thérapeutiques, tous les dispositifs, à travers les temps, selon les lieux et les groupes. Aucun n’est meilleur qu’un autre. Ils se complémentent, se collisionnent, se potentialisent portés par une même intention: guérir. Avec la physique moderne, on a rejoint l’attitude de la philosophie orientale en reconnaissant que les mondes sont dynamiques, toujours en mouvement et en transformation, sans fin. Les choses sont à la fois corpusculaires et ondulatoires. La façon dont nous les percevons dépend de l’œil qui les observe. Il est difficile de mettre des mots sur des ressentis, des sensations. Certes les mots permettent de découper une réalité, de nommer, de classer, mais ils sont si fragiles, souvent trompeurs et assurément si complexes à partager.
CARCINOME CANALAIRE INFILTRANT
A l’annonce des résultats de la microbiopsie, je n’ai pas ressenti d’effet de choc, j’ai plutôt eu la sensation que se matérialisait quelque chose que je ressentais « présent» au plus profond de moi depuis longtemps (toujours ?), quelque chose vibrant à bas bruit, une probabilité. Ce n’est ni rationnel,
ni scientifique ; cela est la réalité que mes « attachements » m’ont fait fabriquer, ont fait tisser à mon « mental », me conduisant à ignorer tous les autres
brouillons des lendemains.La maladie est un vécu unique, personnel, une réaction propre à ce que chacun est. Conformément à ce que j’ai écrit plus
haut, la maladie est aussi en mouvement, changeante, mais peut-être en manque de résonance avec le développement propre de chacun, avec son évolution.
A moins que la maladie ne soit force de métamorphose, une voie radicale que notre être intérieur, cette force pulsatile, vibratoire et perpétuelle, a choisi pour nous sortir de notre surdité, de notre aveuglement ou tout simplement de notre fourvoiement eu égard au chemin de vie dans lequel nous nous sommes engagés ? La maladie serait un moyen, un messager venu nous rappeler que nous ne sommes pas la somme de parties séparées, que non seulement notre corps et notre mental constituent une unité, mais que, en chacun de nous, nous comme autant de parties de l’Univers, se trouve toute l’information de celui-ci, l’information de tous les temps. Ce carcinome canalaire infiltrant (CCI), c’est ma maladie, mon expérience, et je serai actrice de ma guérison. A ma demande, le chirurgien est d’accord pour que l’intervention se fasse sous hypnose et anesthésie locorégionale. Je suis rassurée ; cela m’est très important.
ni scientifique ; cela est la réalité que mes « attachements » m’ont fait fabriquer, ont fait tisser à mon « mental », me conduisant à ignorer tous les autres
brouillons des lendemains.La maladie est un vécu unique, personnel, une réaction propre à ce que chacun est. Conformément à ce que j’ai écrit plus
haut, la maladie est aussi en mouvement, changeante, mais peut-être en manque de résonance avec le développement propre de chacun, avec son évolution.
A moins que la maladie ne soit force de métamorphose, une voie radicale que notre être intérieur, cette force pulsatile, vibratoire et perpétuelle, a choisi pour nous sortir de notre surdité, de notre aveuglement ou tout simplement de notre fourvoiement eu égard au chemin de vie dans lequel nous nous sommes engagés ? La maladie serait un moyen, un messager venu nous rappeler que nous ne sommes pas la somme de parties séparées, que non seulement notre corps et notre mental constituent une unité, mais que, en chacun de nous, nous comme autant de parties de l’Univers, se trouve toute l’information de celui-ci, l’information de tous les temps. Ce carcinome canalaire infiltrant (CCI), c’est ma maladie, mon expérience, et je serai actrice de ma guérison. A ma demande, le chirurgien est d’accord pour que l’intervention se fasse sous hypnose et anesthésie locorégionale. Je suis rassurée ; cela m’est très important.
JOUR J : RENCONTRE AVEC L’ANESTHÉSISTE QUI VA M’ACCOMPAGNER
Je suis couchée sur un brancard, partiellement consciente des lieux (un sas, une antichambre ?), partiellement présente, plus ou moins dissociée depuis le matin grâce à l’autohypnose. J’attends. Je n’ai pris aucun sédatif. Je suis sereine et confiante. Je suis prête à participer à cette expérience. Cette fois, je suis de l’autre côté, c’est moi la patiente et ce n’est pas un exercice. Ma conscience critique s’aiguise par instants puis se rétrécit à nouveau, mes oreilles écoutent, mes yeux observent. Nous faisons connaissance, moi, psychologue clinicienne pratiquant l’hypnose en situation de psychothérapie, lui médecin anesthésiste-réanimateur formé et formateur, l’utilisant au bloc (hypnosédation) et pour la gestion de la douleur.
Un même outil pour une mise en oeuvre différente. Lui s’attache à assurer au patient un confort optimum tout au long de l’intervention ; moi, je cherche à accompagner le patient dans son processus dechangement, sa recherche d’une solution, la sienne, jamais la mienne. Je sais qu’il observe et m’observe, à l’affût d’informations me concernant, à l’affût du moindre contenu nous environnant. Il va utiliser les lieux, les bruits, les mouvements, les odeurs, la situation (moi, en chemise de future opérée dont la texture non tissée me fait penser à des serviettes en papier, les cheveux glissés à la va-vite sous un filet et allongée sur un brancard,réchauffée par un drap ; lui, en pyjama, calot et masque dont je ne remarque que le regard me surplombant, debout, d’abord à côté puis poussant le brancard). On ajuste le scénario, on évite les malentendus autour de la technique et de la finalité.
Je pratiquerai l’autohypnose et lui serale guide, le chef d’orchestre en charge demon confort et de la sécurité du dispositif complet (l’équipe du bloc, moi et l’intervention). Il va jouer du langage hypnotique aussitôt, à partir de mes mots, de certains éléments de mon univers qu’il aura cernés pendant ce bref entretien de contact et calage, s’amusant avec les contrastes, les métaphores, mêlant du paradoxe, y puisant de la confusion pour induire un processus de conscience modifiée (ici plutôt pour l’amplifier après s’être assuré que j’étais déjà bien en transe positive). Je passe très vite d’une attention/concentration sur ses mots à la musique de sa voix dont la hauteur et le rythme suivent ma respiration et le langage de mon corps, puis laisse mes paupières se fermer comme on baisse les volets, pour mieux visionner mon film intérieur. Je laisse la fenêtre de mes yeux s’ouvrir vers ma conscience virtuelle, celle de mon imaginaire, de ma créativité sans limite. « Tiens, pourquoi me parle-t-il de cette partie de mon cerveau dont le rythme varie quand on est allongé ? » Cela importe peu, je suis ici physiquement et ailleurs mentalement. Je capte encore quelques bribes verbales par-ci, par-là, et poursuis mon dialogue intérieur. Je suis confortable, détendue.
Un même outil pour une mise en oeuvre différente. Lui s’attache à assurer au patient un confort optimum tout au long de l’intervention ; moi, je cherche à accompagner le patient dans son processus dechangement, sa recherche d’une solution, la sienne, jamais la mienne. Je sais qu’il observe et m’observe, à l’affût d’informations me concernant, à l’affût du moindre contenu nous environnant. Il va utiliser les lieux, les bruits, les mouvements, les odeurs, la situation (moi, en chemise de future opérée dont la texture non tissée me fait penser à des serviettes en papier, les cheveux glissés à la va-vite sous un filet et allongée sur un brancard,réchauffée par un drap ; lui, en pyjama, calot et masque dont je ne remarque que le regard me surplombant, debout, d’abord à côté puis poussant le brancard). On ajuste le scénario, on évite les malentendus autour de la technique et de la finalité.
Je pratiquerai l’autohypnose et lui serale guide, le chef d’orchestre en charge demon confort et de la sécurité du dispositif complet (l’équipe du bloc, moi et l’intervention). Il va jouer du langage hypnotique aussitôt, à partir de mes mots, de certains éléments de mon univers qu’il aura cernés pendant ce bref entretien de contact et calage, s’amusant avec les contrastes, les métaphores, mêlant du paradoxe, y puisant de la confusion pour induire un processus de conscience modifiée (ici plutôt pour l’amplifier après s’être assuré que j’étais déjà bien en transe positive). Je passe très vite d’une attention/concentration sur ses mots à la musique de sa voix dont la hauteur et le rythme suivent ma respiration et le langage de mon corps, puis laisse mes paupières se fermer comme on baisse les volets, pour mieux visionner mon film intérieur. Je laisse la fenêtre de mes yeux s’ouvrir vers ma conscience virtuelle, celle de mon imaginaire, de ma créativité sans limite. « Tiens, pourquoi me parle-t-il de cette partie de mon cerveau dont le rythme varie quand on est allongé ? » Cela importe peu, je suis ici physiquement et ailleurs mentalement. Je capte encore quelques bribes verbales par-ci, par-là, et poursuis mon dialogue intérieur. Je suis confortable, détendue.
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Edito : Erickson en Ile-de-France. Dr Thierry Servillat
La vogue de l’hypnose est actuellement réelle dans les pays européens francophones. En anesthésie d’abord, et dans bien d’autres champs bien sûr. Et c’est l’approche éricksonienne qui est la plus diffusée et enseignée, même si d’autres orientations (hypnoanalyse, hypnose cognitive comportementale, hypnose énergétique d’inspiration asiatique, etc.) ont aussi une place notable. Cette « hypnodiversité » apporte une multitude d’outils, un véritable foisonnement qui justifie la création d’une nouvelle rubrique dans notre revue.
La vogue de l’hypnose est actuellement réelle dans les pays européens francophones. En anesthésie d’abord, et dans bien d’autres champs bien sûr. Et c’est l’approche éricksonienne qui est la plus diffusée et enseignée, même si d’autres orientations (hypnoanalyse, hypnose cognitive comportementale, hypnose énergétique d’inspiration asiatique, etc.) ont aussi une place notable. Cette « hypnodiversité » apporte une multitude d’outils, un véritable foisonnement qui justifie la création d’une nouvelle rubrique dans notre revue.
Hypnose de la douleur. L'art du son en pratique facile. Stéphane OTTIN PECCHIO
Il paraît que ceux qui savent faire de l’hypnose de la douleur peuvent tout faire en hypnose. La tâche est en effet difficile, alors peut-on se priver de l’aide du son ? Lorsqu’il y a trois ans j’ai pris un poste au Centre d’évaluation et de traitement de la douleur (CETD) de l’hôpital Tenon à Paris, une question pratique s’est posée : quel instrument de musique choisir pour accompagner mes séances d’hypnose dans une salle de consultation polyvalente ?
Il paraît que ceux qui savent faire de l’hypnose de la douleur peuvent tout faire en hypnose. La tâche est en effet difficile, alors peut-on se priver de l’aide du son ? Lorsqu’il y a trois ans j’ai pris un poste au Centre d’évaluation et de traitement de la douleur (CETD) de l’hôpital Tenon à Paris, une question pratique s’est posée : quel instrument de musique choisir pour accompagner mes séances d’hypnose dans une salle de consultation polyvalente ?
Hypnothérapie des stress post viols sous stupéfiants. Gérald Brassine
Sortir de l'emprise chimique. Concepteur de la Psychothérapie du Trauma Réassociative (PTR), Gérald Brassine partage sa longue expérience hypnothérapique des patients abusés sexuellement avec usage de stupéfiants. L’observateur inexpérimenté dans le traitement des traumas pourrait à juste titre s’interroger sur le fait qu’une personne ayant vécu une agression sexuelle en état de totale inconscience, puisse présenter ou non les symptômes habituellement rencontrés dans les cas d’Etats de stress post-traumatiques (ESPT). Pourtant, que le patient (ou la patiente) soit totalement inconscient d’avoir été un jour victime d’une telle agression ou qu’il (ou elle) n’ait que quelques souvenirs de l’avant et de l’après agression, la présence des symptômes du psycho-trauma est frappante.
Sortir de l'emprise chimique. Concepteur de la Psychothérapie du Trauma Réassociative (PTR), Gérald Brassine partage sa longue expérience hypnothérapique des patients abusés sexuellement avec usage de stupéfiants. L’observateur inexpérimenté dans le traitement des traumas pourrait à juste titre s’interroger sur le fait qu’une personne ayant vécu une agression sexuelle en état de totale inconscience, puisse présenter ou non les symptômes habituellement rencontrés dans les cas d’Etats de stress post-traumatiques (ESPT). Pourtant, que le patient (ou la patiente) soit totalement inconscient d’avoir été un jour victime d’une telle agression ou qu’il (ou elle) n’ait que quelques souvenirs de l’avant et de l’après agression, la présence des symptômes du psycho-trauma est frappante.
Parkinson/ Erickson, ça rime ! Laurent BUJON
Infirmier très doué, Laurent Bujon reprend ici un précédent article pour développer son expérience mûrie durant plusieurs années de prise en charge de patients souffrant de maladie de Parkinson. Ma première rencontre avec l’hypnose date d’une dizaine d’années, en salle de réveil où j’étais infirmier intérimaire. Je fus très surpris par le comportement des patients bénéficiant de cette approche : plus calmes, peu algiques, avec des constantes régulières pour la plupart. Et surtout: la «levée » d’anesthésie était plus douce. J’ai aussi travaillé en SMUR et services.
Infirmier très doué, Laurent Bujon reprend ici un précédent article pour développer son expérience mûrie durant plusieurs années de prise en charge de patients souffrant de maladie de Parkinson. Ma première rencontre avec l’hypnose date d’une dizaine d’années, en salle de réveil où j’étais infirmier intérimaire. Je fus très surpris par le comportement des patients bénéficiant de cette approche : plus calmes, peu algiques, avec des constantes régulières pour la plupart. Et surtout: la «levée » d’anesthésie était plus douce. J’ai aussi travaillé en SMUR et services.
L'hypno-systémique : suspense en Allemagne. Gisela Dreyer
Nous n’en finirons pas d’être surpris (enrichis !) par les particularités de l’hypnose allemande. Alors qu’en France, la systémie connaît une certaine crise dont on peut se demander si elle n’est pas en rapport avec le peu d’intérêt des systémiciens pourl’hypnose, nos collègues allemands adhèrent majoritairement à une vision qui conjugue pleinement ces deux regards qui s’affinent même mutuellement dans une créativité souvent inattendue.
Nous n’en finirons pas d’être surpris (enrichis !) par les particularités de l’hypnose allemande. Alors qu’en France, la systémie connaît une certaine crise dont on peut se demander si elle n’est pas en rapport avec le peu d’intérêt des systémiciens pourl’hypnose, nos collègues allemands adhèrent majoritairement à une vision qui conjugue pleinement ces deux regards qui s’affinent même mutuellement dans une créativité souvent inattendue.
Hypno-philo : Possibilité de l'amour. Dr Thierry Servillat
L’importance du dernier livre de Robert Misrahi pour nous, soignants, thérapeutes, aidants, est telle que nous nous devons de revenir vers l’œuvre de ce philosophe peu médiatique, voire discret. Car il s’agit d’un ouvrage de philosophie très concrète, qui se préoccupe assez directement de santé puisqu’il s’occupe d’une manière assez nouvelle d’envisager la vie de couple où la joie est possible à l’intérieur d’une relation d’amour réussie.
L’importance du dernier livre de Robert Misrahi pour nous, soignants, thérapeutes, aidants, est telle que nous nous devons de revenir vers l’œuvre de ce philosophe peu médiatique, voire discret. Car il s’agit d’un ouvrage de philosophie très concrète, qui se préoccupe assez directement de santé puisqu’il s’occupe d’une manière assez nouvelle d’envisager la vie de couple où la joie est possible à l’intérieur d’une relation d’amour réussie.
"Sauf votre respect". Dr Stefano COLOMBO
Sauf votre respect, le lecteur est un imbécile ! Imaginez, un instant, qu’un article, un roman ou un quiproquo commence ainsi. Vous allez sur-le-champ refuser de continuer la lecture et chercher l’adresse de la rédaction pour lui écrire toute votre colère. Peut-être. Peut-être ? Sûrement, affirmez-vous. Pas si sûr. Pas si sûr ? Vous allez voir. Vous n’allez quand même pas croire que moi, lecteur, je me laisse traiter d’imbécile à la légère.
Sauf votre respect, le lecteur est un imbécile ! Imaginez, un instant, qu’un article, un roman ou un quiproquo commence ainsi. Vous allez sur-le-champ refuser de continuer la lecture et chercher l’adresse de la rédaction pour lui écrire toute votre colère. Peut-être. Peut-être ? Sûrement, affirmez-vous. Pas si sûr. Pas si sûr ? Vous allez voir. Vous n’allez quand même pas croire que moi, lecteur, je me laisse traiter d’imbécile à la légère.
Joyce C. Mills : Histoires à grandir. Christine GUILLOUX
Paris. Place de la Sorbonne. Place de la Nation. Quai Saint-Augustin. Le garçon de café plaisante avec Joyce, l’assiette arrive riche de couleurs et de saveurs en un agencement ô combien esthétique, le repas se partage longuement, sans qu’il soit question d’y mettre une limite, avec l’autre ou les autres et c’est goût de bonheur. Joyce pétille et s’émerveille. Paris, ville magique, porteuse de la France, riante de beautés autant que de créativités, de subtilités et d’art de vivre.
Paris. Place de la Sorbonne. Place de la Nation. Quai Saint-Augustin. Le garçon de café plaisante avec Joyce, l’assiette arrive riche de couleurs et de saveurs en un agencement ô combien esthétique, le repas se partage longuement, sans qu’il soit question d’y mettre une limite, avec l’autre ou les autres et c’est goût de bonheur. Joyce pétille et s’émerveille. Paris, ville magique, porteuse de la France, riante de beautés autant que de créativités, de subtilités et d’art de vivre.
Autour des « classes de maître ». Gaston Brosseau
Griffées Dior, Yves Saint-Laurent ou Versace. Ne vous fiez pas au titre de ce texte, il fallait bien lui donner un petit accent accrocheur ! En fait, je vais parler pour ma paroisse, beaucoup même, et relater mon expérience de formateur invité à donner des classes de maître, d’une journée, de deux jours, de trois jours et même de cinq jours consécutifs en France et au Québec. D’abord, si vous êtes du groupe des formateurs invités, c’est que vous êtes probablement dans la profession depuis belle lurette.
Griffées Dior, Yves Saint-Laurent ou Versace. Ne vous fiez pas au titre de ce texte, il fallait bien lui donner un petit accent accrocheur ! En fait, je vais parler pour ma paroisse, beaucoup même, et relater mon expérience de formateur invité à donner des classes de maître, d’une journée, de deux jours, de trois jours et même de cinq jours consécutifs en France et au Québec. D’abord, si vous êtes du groupe des formateurs invités, c’est que vous êtes probablement dans la profession depuis belle lurette.
La feuille blanche. Dr Marc Galy
La pratique de l’hypnose dans les structures hospitalières s’amplifie actuellement. Elle intéresse différentes spécialités et principalement les anesthésistes dans le cadre : du bloc opératoire, de certains gestes techniques, de soins douloureux et de la prise en charge des douleurs chroniques. Les raisons en sont multiples et je retiens : le développement des actes sous locorégionale, la recherche d’une anesthésie peu ou non médicamenteuse qui s’associe à une prise en charge médicochirurgicale mini-invasive, réduisant l’agression chirurgicale.
La pratique de l’hypnose dans les structures hospitalières s’amplifie actuellement. Elle intéresse différentes spécialités et principalement les anesthésistes dans le cadre : du bloc opératoire, de certains gestes techniques, de soins douloureux et de la prise en charge des douleurs chroniques. Les raisons en sont multiples et je retiens : le développement des actes sous locorégionale, la recherche d’une anesthésie peu ou non médicamenteuse qui s’associe à une prise en charge médicochirurgicale mini-invasive, réduisant l’agression chirurgicale.
Vivre l'exceptionnel. Dr Claude Virot
Je suis né un dimanche soir juste à la fin de la kermesse de l’école du village. Est-ce de là que me vient le goût des fêtes, des rassemblements, de ces jours spéciaux hors du quotidien, de l’ordinaire que chacun vit chez soi à sa manière, à son rythme ? Je ne sais pas, mais j’ai gardé beaucoup de souvenirs du pardon, fêtes du Saint Patron où tout le monde se retrouve à l’église puis aux manèges et stands des forains ambulants, du 14 juillet, fête nationale, où après les courses en sac ou à la cuillère, après les concours de vélos fleuris pour les enfants, tout le monde se trouve sur la place pour danser au son de l’accordéon.
Je suis né un dimanche soir juste à la fin de la kermesse de l’école du village. Est-ce de là que me vient le goût des fêtes, des rassemblements, de ces jours spéciaux hors du quotidien, de l’ordinaire que chacun vit chez soi à sa manière, à son rythme ? Je ne sais pas, mais j’ai gardé beaucoup de souvenirs du pardon, fêtes du Saint Patron où tout le monde se retrouve à l’église puis aux manèges et stands des forains ambulants, du 14 juillet, fête nationale, où après les courses en sac ou à la cuillère, après les concours de vélos fleuris pour les enfants, tout le monde se trouve sur la place pour danser au son de l’accordéon.