Séminaires EMERGENCES - Hypnose et Thérapies Brèves - Formation Hypnose Ericksonienne Rennes

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La 1ère séance, 14 et 15 novembre 2008
Dr Bruno Dubos, Rennes

La première séance est une étape fondamentale du processus thérapeutique et conditionne l’évolution de la thérapie. Elle commence parfois au téléphone et toujours dans la salle d’attente… pour se poursuivre dans le cabinet du thérapeute. C’est dans ce temps (qui peut d’ailleurs durer plusieurs séances) que se construit la relation avec le patient, que le thérapeute écoute ses intuitions, qu’il observe et apprend à être sourd, qu’il construit ses hypothèses et ses stratégies et qu’est défini le contrat de soins.

Objectifs
- maîtriser les techniques de relations verbales et non verbales
- maîtriser les stratégies de questionnement
- apprendre à se décentrer du discours
- apprendre à observer les changements de niveau émotionnel

L’ennéagramme, 11 décembre 2008
Melle Frédérique Tronson, Orvault

Modèle systémique, l’Ennéagramme décrit 9 profils de personnalité, qui sont autant de façons spécifiques de percevoir le monde et de vivre les expériences. En langage hypnotique, nous parlerions de transes...
Un modèle pour apprendre à mieux identifier les transes spécifiques dans lesquelles évoluent nos patients, et ainsi, mieux les accompagner.

2 exercices seront proposés
1 - Faire raconter une expérience agréable, ou de réussite, et une expérience insatisfaisante, ou d’échec, pour identifer les processus de pensée, critères et croyances de la personne

2 - Faire raconter une expérience de prise de décision difficile : identifier les différentes parties en conflit, en repérant les processus de pensée, les critères, les croyances...

10 notions essentielles
1- Configuration/base/contact/directions
2 - Personnalité : corps/ego/essence
3 - Perceptions d’enfance
4 - Mécanisme de défense
5 - Triades
6 - Processus de pensée
7 - Gestion émotionnelle
8 - Croyances
9 - Critères & valeurs
10 - Perception du temps

Consultation de couple, 12 et 13 décembre 2008
Dr Claude Virot, Rennes

Tout thérapeute a déjà remarqué que les patients amènent très souvent leur couple dans le cadre de la thérapie : soit comme source des problèmes, soit comme ressources des changements. Pourtant peu de thérapeutes “osent” travailler avec les couples. C’est qu’en effet, l’expérience de la thérapie individuelle prépare mal à cette dimension. Le couple est un monde à la fois si complexe et si proche de nous, de notre couple, de nos parents...

Acquérir ces bases fondamentales de la thérapie avec et pour les couples ouvre une nouvelle dimension dans notre travail. Recevoir les couples qui en font la demande d’une part, et d’autre part, intégrer le couple, le partenaire dans la vie, dans l’évolution du patient en souffrance aiguë ou chronique.

Principes généraux
Le système, la complexité, la stabilité, l’évolution, le chaos, l’immobilisation
Éléments spécifiques
- Deux cultures et une troisième, trois processus évolutifs
- Les frontières de l’individu, du couple, de la famille
- Le cycle de vie et ses perturbations heureuses ou douloureuses
- Le couple : match ou famille
Circonstances
- Thérapie de couple, entretien de couple
- Les autres dyades : parent-enfant, frère-soeur...
Le processus thérapeutique selon 3 axes
Préparer
- Des problèmes précis pour des objectifs précis
- Regard global sur l’autre et la relation
- Les émotions génèrent du mouvement
- Circulariser l’information
Activer
L’hypnose
- Dissocier de la relation et associer par la relation
- Histoires et métaphores
- La transe conversationnelle
Principes de thérapie brève
- Le changement est dans le futur
- Provocation, surprise, confusion
- Éveil par les prescriptions
Finaliser
- Le premier petit changement
- Du pat de couple à la souplesse relationnelle
- Vers un nouveau contrat pour le couple

Santé sexuelle et hypnose, 9 et 10 janvier 2009
Dr Claudie Helsens, Lille

10 notions essentielles
L’excitation sexuelle est un phénomène physiologique de vasocongestion des régions génitales.
Le plaisir sexuel est la perception positive de cette excitation sexuelle.
Le désir sexuel est un élan de convoitise
L’érection et la lubrification sont des réflexes
Le développement de la sexualité passe par des apprentissages
Il n’est jamais trop tard pour se développer sexuellement
Le désir trouve sa source primaire dans celui qui désire
Tucher un patient pendant une séance d’hypnose pour difficultés sexuelles, c’est s’attirer des ennuis
Dans un cadre psychothérapeutique, une séance d’hypnose, c’est une rencontre
Un patient qui résiste, c’est bien

Afin de pouvoir aider au mieux un patient en demande d’aide par l’hypnose pour un trouble sexuel, il est important de connaître que la sexualité humaine est l’intégration de trois facteurs essentiels :
les sensations (excitation sexuelle),
les perceptions (désir sexuel, plaisir sexuel, sentiment amoureux, imaginaire érotique)
les cognitions (connaissances et ignorances, systèmes de valeurs, tabous)

Après avoir défini la notion de santé sexuelle, nous illustrerons l’intérêt de l’hypnose pour le renforcement, le développement ou l’acquisition de compétence dans les 3 registres cités ci-dessus.
Puis nous aborderons de façon plus spécifiques les troubles sexuels aussi bien chez l’homme que chez la femme : l’éjaculation rapide, la dysfonction érectile, l’anorgasmie, le vaginisme, les dyspareunie et les troubles du désir.

La PNL : programmation neuro-linguistique, 29 janvier 2009
M. Daniel Morel, Rennes

La programmation neuro-linguistique (PNL) est une approche du développement personnel originaire du campus de l'université de Santa-Cruz en Californie, dans les années 1970. La PNL est le fruit de l'observation et la modélisation du travail de psychothérapeutes, principalement : Milton Erickson, Virginia Satir et Fritz Perls. Le principe est simple : observer et décoder comment font les professionnels qui réussissent particulièrement bien dans leur domaine. Et acquérir ainsi leur expertise et l'enseigner.

La PNL est un ensemble de méthodes et techniques rigoureuses, directement utilisables dans des domaines aussi variés que la communication, le management, la négociation, la relation d'aide, la santé, la gestion de carrières, la pédagogie et l'apprentissage, les hautes performances sportives, etc.

2 exercices

- La stratégie d'objectif : construire et atteindre ses objectifs en créant l’imagerie mentale. Vérifier qu'un objectif est écologique (respectueux de son propre système) en explorant, les motivations et les freins.
- Le recadrage spatial : utilisé pour faire des choix respectueux de son système, lorsqu'un conflit interne entre plusieurs parties de soi paralyse le choix. Préconisé dans les cas de conflits internes (difficulté à prendre une décision, conflit à propos d'une addiction), ce modèle est également utilisé dans des pratiques de thérapie familiale

Le génogramme ericksonien, 30 et 31 janvier 2009
Mme Ana Luco, Saint Etienne

Le génogramme classique est un diagramme qui représente l’image que le sujet a pu/su retenir de sa famille sur au moins 3 générations. Cette représentation destinée au cerveau dominant est complétée par des éléments qui s’adressent à l’inconscient. Ces couleurs, dessins, devises, ainsi que l’utilisation d’échelles et d’exception, vont se prolonger vers l’avenir pour élargir les champs du possible.

10 notions essentielles
1 - Devises
2 - Blason
3 - Collatéraux
4 - Diachronique
5 - Synchronie
6 - Répétition
7 - Aïeuls mythiques
8 - Rôles
9 - Totems
10 - Animaux

Cycle DOULEUR AIGÜE
3 journées sur la douleur aiguë. Vous pouvez en choisir 1, 2 ou 3. En participant au cycle complet (3 jours), vous bénéficiez d’un tarif préférentiel.

Hypnoanalgésie chez l’enfant, 5 février 2009
Dr Chantal Wood, Paris

Avec l’enfant, il est important d’adapter notre technique. Pour cela, nous développerons des notions sur les stades cognitifs de l’enfant et sur la manière dont il conçoit le monde et sa maladie. L’interactivité nous permettra d’éloigner le sujet de sa douleur.

Nous distinguerons :
1 - Age préverbal de 0 à 2 ans
2 - Age verbal de 2 à 4 ans
3 - A l’âge pré-scolaire ou à l’âge scolaire débutant (4 à 6 ans)
4 - De l’âge de 7 à 11 ans
5 - Adolescence 12 à 18 ans.

Consultation pré-opératoire, 6 février 2009
Dr Marie-Elisabeth Faymonville, Liège

Allliance thérapeutique en consultation pré-opératoire
- Comment la faciliter
- Comment présenter la technique anesthésique : hypnosédation
- Comment utiliser les résistances des patients

Hypnose : l’introduction dans son institution
- Prérequis avant de la proposer
- Comment aborder les collaborateurs
- Pistes pour perdurer dans le temps
- Modulation de la douleur par l’hypnose

Un peu de théorie : études neuroanatomiques fonctionnelles
Un peu de pratique : quelle technique utiliser dans les situations d’urgence ?

6 notions essentielles

1 - Consultation pré-opératoire
2 - Alliance thérapeutique
3 - Introduction de l’hypnose dans son institution
4 - Notions théoriques sur la modulation de la douleur par hypnose
5 - De la théorie à la pratique
6 - Pratique clinique

Hypnose, douleur aiguë et anesthésie 7 février 2009
Dr Franck Bernard, Rennes

Objectifs
- Induire de façon optimisée
- Dissocier ou rassurer
- Révision des techniques de base
Tout en révisant sa pratique de base, perfectionner les méthodes de dissociation et apprendre à trouver la meilleure méthode d’induction pour le sujet.

Exercices

la peur : recadrer, réifier.
le lieu sûr corporel ou apprendre à tisser.

Hypnose, résonance et fascination dans les souffrances chroniques, 6 et 7 mars 2009
Dr Luc Farcy, Tours

Comment au travers des récentes découvertes en neurosciences enrichir notre pratique de l'hypnose dans les situations de souffrance chronique ?
Les neurones miroirs, les résonances motrices et affectives sont le support actuelle de la compréhension de l’empathie. Nous les développerons pour créer une nouvelle métaphore du fonctionnement psychique propre à exploiter l’hypnose dans sa dimension de reconstruction des apprentissages. Nous développerons les techniques amenant à susciter l’éveil de nouveaux schémas viscero-moto-idéatoire propres à faire évoluer la souffrance en ressources.

Le devoir du thérapeute est de créer un cadre et de le rendre suffisamment solide et sûr pour qu’un univers nouveau soit créé. Un univers entier, complexe et inconnu ; un espace nouveau à découvrir à explorer, à exploiter. Il n’existe rien, deux chaises vides et puis tout est là vivant. Peut-être s’agit-il d’une paire d’univers jumeaux crée et partagée, deux entités quantiques apparentées, aux règles de fonctionnement si particulières ?
Imprévisibilité et danger ? Oui, mais, à la manière d’un dérapage contrôlé, d’un galop maîtrisé, d’un vol libre et heureux. Après un apprentissage progressif des techniques qui existent pour assurer la sécurité de l’expérience ; les lieux sûrs, l’attention portée aux sensations physiques, à la respiration ; la stimulation de l’imagination, de la mémoire ; l’attention portée à ce que le corps exprime, les mouvements rapides des yeux et des paupières, des extrémités des doigts( traduction d’une activation mésencéphalique), une accélération cardiaque, une augmentation de la pulsativité carotidienne( traduction d’une activation adrénergique) ; l’attention portée à ce que la personne vit, à ce que nous pensons, nous nous rappelons, nous imaginons, nous ressentons, à ce que nous vivons ; de respecter les
phases physio-neuro-viscéro-motrices (Rossi) du changement interne; d’anticiper les réactions à la provocation ; de favoriser l’acceptation des règles implicites d’un jeu où les rôles évoluent, fluctuent et changent ; de faciliter l’orientation vers l’exploration des sensations intérieures. Alors le voile du symptôme pourra se déchirer, s’ouvrir et un monde nouveau naître.

Que ce soit dans une cure orthophonique, au cours de soins de kinésithérapie, d’une anesthésie chirurgicale ou en médecine générale, l’hypnose est cet outil qui ouvre les apprentissages inusités, oubliés. Un outil utilisé par l’opérateur en complément des outils qu’il utilise. L’orthophoniste ne devient pas psychothérapeute mais une orthophoniste plus outillée ; le kinésithérapeute, un kinésithérapeute plus créatif ; l’anesthésiste, un anesthésiste plus présent ; le médecin généraliste, un médecin plus inventif.

Autour de la dissociation, 21 mars 2009
Yves Halfon, Rouen

Unité, dualité et multiplicité chez l’être humain, Comment aider le patient à utiliser cette diversité de fonctionnement qui est en lui ?
Les moments où l’unité de fonctionnement est utile.
Les moments de dissociation. Son application en hypnose et en hypnoanalgésie.

La dissociation se définit comme un phénomène se développant chez une personne lorsqu'une partie mentale ou physique d'elle-même fonctionne distinctement et indépendamment d'une autre partie. La dissociation hypnotique consiste à distinguer deux choses qui n'ont pas été singularisées jusque-là ou à morceler un élément en différentes composantes qui étaient jusque-là confondues : esprit conscient/esprit inconscient, esprit/corps, partie du corps/corps, symptôme/corps, représentation/affect. Nous pouvons ainsi, parler d'une rupture temporaire d'unité dans le fonctionnement psychique de l'individu.

Dans la séquence hypnotique, le praticien utilise des termes propres à la dissociation. Tout se passe comme si le sujet était à la fois présent, attentif, c'est à dire observateur de certains faits, et, en même temps conscient que ces faits échappent à son contrôle. Pourtant, toujours, quelque chose en lui sait ce qui se passe et à quoi il se prête. Ce n'est pas de la duplicité, mais une réelle dissociation.
La dissociation est le moment prépondérant du processus hypnotique. Cet aspect de la transe, marque son importance clinique. L'absence d'efficacité de l'intervention hypnotique est le résultat de l'échec à développer les processus dissociatifs inhérents à l'expérience hypnotique. Il n'est pas raisonnable d'attendre des effets hypnotiques en l'absence des procédés de dissociation.

Deux exercices
1 - La double dissociation en analgésie
2 - La dissociation esprit conscient/esprit inconscient

Notions essentielles
1 - Dissociation
2 - Clivage
3 - Unité
4 - Erickson
5 - Douleur
6 - Angoisse
7 - Analgésie
8 - Soins iatrogènes

Hypnose avec les enfants : induction et métaphores, 27 et 28 mars 2009
Dr Jean-François Marquet, Rennes

Les inductions hypnotiques les plus pertinentes ne sont pas les mêmes tout au long de la vie. Elles peuvent elles-mêmes servir de point de départ métaphorique et s’inclure dans l’histoire thérapeutique qui sera construite. En intégrant les étapes de la vie, les comportements qui y sont liées... il est plus facile de sentir quelles seront les techniques les plus efficaces.

10 notions essentielles
1 - Parler le langage du jeune patient
2 - Adapter les techniques d’induction
3 - Pouvoir passer de l’un à l’autre si besoin
4 - Connaître l’orientation sensorielle
5 - Le tissage métaphorique
6 - Construire une métaphore et s’adapter
7 - Métaphores imbriquées de Lankton
8 - Dessin solutionniste de Mills
9 - S’entraîner
10 - S’adapter au patient, à son problème et à ses précédentes tentatives.

Outils hypnotiques sans hypnose au cabinet du thérapeute, 2 avril 2009
Dr Laurence Morfoisse, Rennes

La consultation médicale est un moment singulier, où se jouent, se négocient, s’affrontent des enjeux fondamentaux, pour le patient et le médecin.
La plupart des praticiens ne sont pas formés à l’hypnose et cependant des outils simples de communication, d’observation, d’alliance, utilisés habituellement par les hypnothérapeutes leur sont accessibles : utiliser les canaux de communication du patient, respecter la congruence, repérer les âges « clandestins », observer les éléments cliniques indiquant l’état hypnotique spontané du patient, raconter des « histoires qui guérissent», les siennes, celles de ses enfants, de ses patients, vraies ou inventées…L’objectif de cette formation est de permettre au praticien motivé de repérer les élément simples dont il dispose, dans le cadre habituel d’une consultation, pour transformer la relation médecin/patient en acte thérapeutique.

10 notions essentielles
1 - Il est impossible de ne pas communiquer
2 - Positions haute/basse
3 - Observer, observer, observer
4 - Les « mots » du patient, du praticien
5 - VAKOG
6 - Pacing, miroring
7 - Ratification
8 - Yes set
9 - Age clandestin
10 - Les histoires peuvent guérir

Affections psychosomatiques, 3 et 4 avril 2009
Dr Denis Vesvard, Rennes

Rossi, Cheek et Le Cron ont identifié sept mécanismes psychiques fréquemment en cause en pathologie psycho-somatique : culpabilité, auto-et hétéro-suggestions négatives, littéralisme, conflit entre le devoir et le possible, identification, fonction protective du symptôme et expérience traumatique.

Au cours de ce perfectionnement, les participants apprennent à mettre en place un signaling idéo-moteur qui leur permet de diagnostiquer et traiter en hypnose ces dysfonctionnements. Ensuite, pour chacune des sept étiologies, une trame de travail est proposée et mise en œuvre en atelier.

4 notions essentielles
1- Les affections psycho-somatiques répondent bien à une approche hypnotique
2 - Le signaling idéo-moteur est un outil facile à mettre en place et à utiliser
3 - Les somaticiens peuvent pratiquer ces méthodes dans le cadre d’une consultation de 30 mn.
4 - Cette pratique repose sur la notion de mémoire dépendante de l’état.

7 exercices sont proposés
Mise en place d’un signaling idéo-moteur
Intégration d’un passé traumatique
Entraînement à l’anamnèse psycho-somatique
Repérer et traiter une auto suggestion négative
Repérer et traiter un conflit interne
Repérer et traiter une identification
- Traiter une culpabilité injustifiée

Hypnose quantique, 18 juin 2009
Dr Claude Virot, Rennes

Si le lien entre deux corps semble facilement descriptible, le lien entre deux mondes psychiques est beaucoup plus mystérieux. Tout comme reste mystérieux la fameuse dissociation corps-esprit. En effet si l’un est bien matériel, visible, mesurable répondant aux canons de la science cartésienne classique, l’autre reste “éthéré”, impalpable, virtuel, difficile à loger dans les limites du corps. Ce problème ne serait-il pas créé justement par cette science cartésienne et les limites de son observation, voire de son action ?

Depuis près d’un siècle, une autre conception scientifique est née : la théorie quantique qui s’est construite sur la dualité onde-corpuscule fondamentale au coeur de la nature. Nous savons depuis plusieurs siècles que la matière la plus simple, celle des pierres, celle des arbres ou celle de chacune de nos cellules, de nos molécules est faite d’infimes parties matérialisables, objectivables, mesurables et localisables. Ce qui a été découvert dès les années 1920 c’est qu’au niveau infinitésimal, au niveau des atomes dont sont faites les molécules, la matière est ondulatoire. Les atomes sont des ondes, tout comme la lumière ou la voix... Plus encore, ces atomes passent de l’état corpusculaire à l’état ondulatoire selon la présence ou non d’un observateur. Autrement dit, la présence d’un système d’observation transforme ce qui peut être observé.
Plus délicat encore, en 1970, en France, Alain Aspect prouve de manière définitive la non-séparabilité des particules : lorsque deux particules ont été liées à un moment, elles restent définitivement en interaction l’une avec l’autre, même à distance l’une de l’autre et ce, en l’absence de tout lien matériel. Il est très étrange que ces connaissances scientifiques fondamentales restent ignorées de l’immense majorité des spécialistes en sciences psychiques. Alors même qu’elles éclairent d’un jour complètement différent ce rapport corps-esprit décrit comme une impossibilité dès 1637 par René Descartes. Ce lien corps-esprit et ces liens d’esprit à esprit sur lesquels butte la science cartésienne classique.

Nous examinerons les aspects fondamentaux de la théorie quantique et comment elle semble plus adaptée que la science classique pour décrire la transe, les phénomènes idéo-dynamiques et le rapport hypnotique que chaque thérapeute établit avec son patient. Nous en tirerons également quelques conséquences sur l’application pratique de l’hypnose thérapeutique comme, par exemple, l’extrême prudence que nous devons appliquer pour faire une deuxième séance d’hypnose lorsque la précédente a été efficace.


Hypnose et dépression, 19 et 20 juin 2009
Dr Claude Virot, Rennes

Si la dépression est aujourd’hui le diagnostic le plus fréquent des troubles psychiques, le catalogue des réponses thérapeutiques « scientifiques » est extrêmement pauvre. Le plus souvent, il se résume à une prescription de psychotropes, d’anti-dépresseurs. Comme si dans tous les cas, il fallait « détruire » la dépression. Est-ce si sûr ? La dépression pourrait-elle être une bonne chose ?

Nous ferons d’abord une distinction fondamentale entre dépression aiguë – chaotique- et dépression chronique – stable. Dans cette perspective, nous croiserons des symptômes, des cycles de vie, des ressources internes et externes, du chaos, des catastrophes, des systèmes dynamiques, de la complexité, de l’imprévisibilité, des peurs et des dangers, et aussi des surprises…

L’objectif est très clair : construire une stratégie thérapeutique adaptée aux troubles chaotiques différente de celle des troubles chroniques. Que ce soit dans le cadre, le temps, la position du thérapeute, les techniques hypnotiques, la sécurisation, les outils de thérapie brève, les interventions familiales...
Nous étudierons les stratégies lors de la demande de rendez-vous, la première séance puis la deuxième, la troisième et la manière d’adapter en permanence ces stratégies selon l’évolution ici et maintenant.

Nous apprendrons ainsi à accompagner et à respecter la créativité implicite de toute dépression chaotique afin de favoriser l’émergence de solutions imprévisibles.

Rédigé le 01/11/2008 modifié le 26/11/2008
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