sexualité, hypnose
Comme dans tout mariage, chacun arrive avec son « sac à dos » : son histoire, sa structure, son inconscient, son caractère, son évolution, ses manques, ses points obscurs.
Leur pratique demande aux thérapeutes une connaissance approfondie des deux domaines, connaissance qui ne peut se concrétiser dans une pratique qu’à partir d’un questionnement personnel sur la relation avec le patient.
Ni l’hypnose, ni la sexologie ne peuvent s’improviser, et leur paradoxe est aussi qu’elles donnent une large place à la créativité et à l’invention commune du thérapeute et du patient.
Si ces deux-là se retrouvent aujourd’hui sur le terrain commun de la prise en charge de l’humain,un état des lieux est nécessaire.
L’HYPNOSE
L’hypnose est la plus ancienne.
Son histoire a posé les bases de la psychothérapie et de la psychanalyse.
Au fil du temps, elle est sortie de son image poussiéreuse et inquiétante, celle d’une technique liée à la soumission et au pouvoir, pour évoluer, grâce aux travaux de Milton Erickson, vers une approche écologique toujours tournée vers une plus grande liberté du patient vis-à-vis de lui-même.
Si elle reste aujourd’hui avant tout basée sur une approche globale de l’individu et de ses symptômes, elle implique une prise en compte de deux inconscients (celui du thérapeute et celui du patient) par la mise en oeuvre d’une créativité commune.
Là est sa subtilité et sa complexité de mise en oeuvre. Sa modernité aussi.
Ni « sérum de vérité », ni « gomme de symptôme », l’hypnose permet, par l’état particulier qui la caractérise dans la relation thérapeutique, une ouverture sur soi, un assouplissement des défenses dans le respect de l’équilibre de chacun.
LA SEXOLOGIE
La sexologie est beaucoup plus jeune.
Conçue au départ dans un esprit très discutable d’ « une bonne sexualité pour tout le monde », relayé par le concept actuel de « santé sexuelle », elle a subi néanmoins de nombreuses évolutions depuis les années 1960.
Issue directement des travaux de Master et Johnson, basés sur la physiologie de la sexualité, elle a intégré, en particulier en France, les éléments de compréhension du psychisme humain, de la sexualité infantile à travers les travaux de Freud et de ses successeurs.
Elle regroupe une mosaïque d’approches parfois assez hétéroclites, mais se caractérise par une pluridisciplinarité, tant au niveau des courants théoriques que des modes thérapeutiques.
Son dernier grand bouleversement s’est concrétisé par l’arrivée sur le marché des médicaments dits «sexo-actifs », inaugurant ainsi son entrée dans la société de marché, ce que les sexologues, quelles que soient leur ....
Pour pouvoir lire la suite...
Leur pratique demande aux thérapeutes une connaissance approfondie des deux domaines, connaissance qui ne peut se concrétiser dans une pratique qu’à partir d’un questionnement personnel sur la relation avec le patient.
Ni l’hypnose, ni la sexologie ne peuvent s’improviser, et leur paradoxe est aussi qu’elles donnent une large place à la créativité et à l’invention commune du thérapeute et du patient.
Si ces deux-là se retrouvent aujourd’hui sur le terrain commun de la prise en charge de l’humain,un état des lieux est nécessaire.
L’HYPNOSE
L’hypnose est la plus ancienne.
Son histoire a posé les bases de la psychothérapie et de la psychanalyse.
Au fil du temps, elle est sortie de son image poussiéreuse et inquiétante, celle d’une technique liée à la soumission et au pouvoir, pour évoluer, grâce aux travaux de Milton Erickson, vers une approche écologique toujours tournée vers une plus grande liberté du patient vis-à-vis de lui-même.
Si elle reste aujourd’hui avant tout basée sur une approche globale de l’individu et de ses symptômes, elle implique une prise en compte de deux inconscients (celui du thérapeute et celui du patient) par la mise en oeuvre d’une créativité commune.
Là est sa subtilité et sa complexité de mise en oeuvre. Sa modernité aussi.
Ni « sérum de vérité », ni « gomme de symptôme », l’hypnose permet, par l’état particulier qui la caractérise dans la relation thérapeutique, une ouverture sur soi, un assouplissement des défenses dans le respect de l’équilibre de chacun.
LA SEXOLOGIE
La sexologie est beaucoup plus jeune.
Conçue au départ dans un esprit très discutable d’ « une bonne sexualité pour tout le monde », relayé par le concept actuel de « santé sexuelle », elle a subi néanmoins de nombreuses évolutions depuis les années 1960.
Issue directement des travaux de Master et Johnson, basés sur la physiologie de la sexualité, elle a intégré, en particulier en France, les éléments de compréhension du psychisme humain, de la sexualité infantile à travers les travaux de Freud et de ses successeurs.
Elle regroupe une mosaïque d’approches parfois assez hétéroclites, mais se caractérise par une pluridisciplinarité, tant au niveau des courants théoriques que des modes thérapeutiques.
Son dernier grand bouleversement s’est concrétisé par l’arrivée sur le marché des médicaments dits «sexo-actifs », inaugurant ainsi son entrée dans la société de marché, ce que les sexologues, quelles que soient leur ....
Pour pouvoir lire la suite...