Etant médecin anesthésiste-réanimateur, je travaille avec un urologue qui opère des femmes enceintes pour un drainage chirurgical des urines.
Un jour, il me propose de le faire sous anesthésie locale avec une «simple déconnexion».
Ainsi, nous vient l’idée de pratiquer l'hypnose!
Le foetus a beaucoup à craindre des variations hémodynamiques et respiratoires, que l’on peut connaitre avec une anesthésie générale ou une rachianesthésie.
L’hypnose me permet de m’affranchir de tout acte invasif et de limiter le stress maternel.
Nous avons réalisé huit actes au total. L’intervention initiale a lieu autour de 25-26 semaines d’aménorrhées. Elle dure en moyenne 25 minutes.
Je vois la patiente dans sa chambre pour une prise de contact. Je lui demande de réfléchir à un endroit où elle voudrait que l’on aille ensemble.
Dans le sas de transfert, je m’informe du lieu secret et je la conduis en salle d’opération. La surveillance est similaire à une anesthésie classique et sécurisée.
J’effectue une induction sur la respiration. Au moment de l’anesthésie locale effectuée par le chirurgien, je suggère une anesthésie du périnée : «vous pouvez peut-être utiliser cet air frais, qui entre avec l’inspiration, et l’amener grâce à votre respiration, comme les fluides circulent dans votre corps, à un endroit particulier, votre périnée.
Tout le monde sait comment le froid peut endormir, anesthésier la peau ou un membre. Laissez donc la respiration installer cette anesthésie nécessaire et confortable pour vous.». Ensuite, la patiente va dans son lieu secret, je l’accompagne à l’aide du VAKOG. J’implique toujours le bébé dans la séance. Je place souvent une relation par rapport au temps, pour les préparer à l’accouchement souvent proche «même le temps s’y écoule au rythme convenable pour vous.
Vous savez que le temps peut se dilater ou se contracter, paraître plus long ou plus court, ...». «Et quand vous aurez tiré de cette expérience tout ce qui est important pour vous, sachant que vous pouvez revenir dans cet endroit chaque fois que vous en éprouvez le besoin, parce que ce lieu d’intimité est là, en vous, dans votre domaine intérieur». A la fin de l’intervention, je lui demande toujours les impressions, je m’assure qu’elle est bien réorientée. Ensuite, elle va dans sa chambre, où une collation l’attend! « C’est déjà fini ?», «j’ai senti des choses, mais c’est comme si c’était loin de moi», «je suis comme apaisée», «mais je pourrai m’en servir lors des contractions le jour J».
Merci à toutes ces femmes de m’avoir permis de prendre confiance en moi, d’avoir montré au personnel du bloc que ça fonctionne, sans contrainte, ni matérielle, ni horaire.
Un jour, il me propose de le faire sous anesthésie locale avec une «simple déconnexion».
Ainsi, nous vient l’idée de pratiquer l'hypnose!
Le foetus a beaucoup à craindre des variations hémodynamiques et respiratoires, que l’on peut connaitre avec une anesthésie générale ou une rachianesthésie.
L’hypnose me permet de m’affranchir de tout acte invasif et de limiter le stress maternel.
Nous avons réalisé huit actes au total. L’intervention initiale a lieu autour de 25-26 semaines d’aménorrhées. Elle dure en moyenne 25 minutes.
Je vois la patiente dans sa chambre pour une prise de contact. Je lui demande de réfléchir à un endroit où elle voudrait que l’on aille ensemble.
Dans le sas de transfert, je m’informe du lieu secret et je la conduis en salle d’opération. La surveillance est similaire à une anesthésie classique et sécurisée.
J’effectue une induction sur la respiration. Au moment de l’anesthésie locale effectuée par le chirurgien, je suggère une anesthésie du périnée : «vous pouvez peut-être utiliser cet air frais, qui entre avec l’inspiration, et l’amener grâce à votre respiration, comme les fluides circulent dans votre corps, à un endroit particulier, votre périnée.
Tout le monde sait comment le froid peut endormir, anesthésier la peau ou un membre. Laissez donc la respiration installer cette anesthésie nécessaire et confortable pour vous.». Ensuite, la patiente va dans son lieu secret, je l’accompagne à l’aide du VAKOG. J’implique toujours le bébé dans la séance. Je place souvent une relation par rapport au temps, pour les préparer à l’accouchement souvent proche «même le temps s’y écoule au rythme convenable pour vous.
Vous savez que le temps peut se dilater ou se contracter, paraître plus long ou plus court, ...». «Et quand vous aurez tiré de cette expérience tout ce qui est important pour vous, sachant que vous pouvez revenir dans cet endroit chaque fois que vous en éprouvez le besoin, parce que ce lieu d’intimité est là, en vous, dans votre domaine intérieur». A la fin de l’intervention, je lui demande toujours les impressions, je m’assure qu’elle est bien réorientée. Ensuite, elle va dans sa chambre, où une collation l’attend! « C’est déjà fini ?», «j’ai senti des choses, mais c’est comme si c’était loin de moi», «je suis comme apaisée», «mais je pourrai m’en servir lors des contractions le jour J».
Merci à toutes ces femmes de m’avoir permis de prendre confiance en moi, d’avoir montré au personnel du bloc que ça fonctionne, sans contrainte, ni matérielle, ni horaire.
Docteur en Anesthésie-Réanimation depuis 2003.
Actuellement, en remplacement dans des cliniques dans le but de m’associer prochainement.
Expérience
EN DISPONIBILITE DE L’HÔPITAL DEPUIS MARS 2011
PRATICIEN HOSPITALIER A TEMPS PARTIEL AU CH DE BRIVE-LA-GAILLARDE DE 2006 À 2011
Titulaire depuis décembre 2008.
Gardes d’anesthésie d’urgence et obstétricale sur place.
ASSISTANTE SPECIALISTE AU CHU D’AMIENS DE 2003 À 2005
Dans le service d’anesthésie pédiatrique du Dr TCHAOUSSOFF.
Dont 5 mois au CH de Tulle (cause maternité).
Gardes d’anesthésie d’urgence, pédiatrique et obstétricale sur place au CHU et gardes d’anesthésie
d’urgence et obstétricale sur place au CHG.
INTERNAT EN ANESTHESIE-REANIMATION AU CHU D’AMIENS DE 1999 À 2003
Gardes d’anesthésie, de réanimation et d’anesthésie obstétricale en tant qu’interne au CHU d’Amiens, au
CH de Compiègne et au CH de Creil.
Gardes de sénior au SAMU 80, à partir de mai 2002.
Gardes de sénior d’anesthésie au CHU d’Amiens à partir de novembre 2002.
STAGES D’ETUDIANT HOSPITALIER AU CHU DE BORDEAUX DE 1995 À 1998
Diplômes
-Depuis début 2011 : formation en cours de validation : Formation à l’approche Ericksonnienne :
Hypnose et Thérapies Brèves, à Brive-La-Gaillarde.
-2010 : DIU Techniques Ultrasoniques en Anesthésie et Réanimation, Faculté de médecine de Bordeaux.
-2007 : formation en Toucher-massage, au CH de Brive-La-Gaillarde.
-2006 : obtention du concours national de Praticien des établissements publics de santé.
-2004 : DIU Perfectionnement en Anesthésie-Réanimation Pédiatrique, Faculté de médecine de Lille.
-Octobre 2003 : DES Anesthésiologie-Réanimation Chirurgicale.
-Septembre 2003 : Thèse de Doctorat en Médecine «Les abcès cérébraux traités chirurgicalement ;
étude rétrospective au CHU d’Amiens».
-2002 : DU d’Antibiothérapie, Faculté de médecine d’Amiens.
-2002 : qualification en hypnose et en approche communicationnelle Ericksonnienne, Faculté de
médecine de Liège, Belgique.
-1999 : obtention du concours de l’Internat
-1999 : obtention du CST à la Faculté de Médecine de Bordeaux.
-1996 : certificat de maîtrise C2 en organes bio-artificiels.
-1995 : certificat de maîtrise C1 en hématologie générale.
-1994 : obtention du concours de PCEM1 à Bordeaux.
-1992 : Bac D mention AB, académie de Bordeaux.
Actuellement, en remplacement dans des cliniques dans le but de m’associer prochainement.
Expérience
EN DISPONIBILITE DE L’HÔPITAL DEPUIS MARS 2011
PRATICIEN HOSPITALIER A TEMPS PARTIEL AU CH DE BRIVE-LA-GAILLARDE DE 2006 À 2011
Titulaire depuis décembre 2008.
Gardes d’anesthésie d’urgence et obstétricale sur place.
ASSISTANTE SPECIALISTE AU CHU D’AMIENS DE 2003 À 2005
Dans le service d’anesthésie pédiatrique du Dr TCHAOUSSOFF.
Dont 5 mois au CH de Tulle (cause maternité).
Gardes d’anesthésie d’urgence, pédiatrique et obstétricale sur place au CHU et gardes d’anesthésie
d’urgence et obstétricale sur place au CHG.
INTERNAT EN ANESTHESIE-REANIMATION AU CHU D’AMIENS DE 1999 À 2003
Gardes d’anesthésie, de réanimation et d’anesthésie obstétricale en tant qu’interne au CHU d’Amiens, au
CH de Compiègne et au CH de Creil.
Gardes de sénior au SAMU 80, à partir de mai 2002.
Gardes de sénior d’anesthésie au CHU d’Amiens à partir de novembre 2002.
STAGES D’ETUDIANT HOSPITALIER AU CHU DE BORDEAUX DE 1995 À 1998
Diplômes
-Depuis début 2011 : formation en cours de validation : Formation à l’approche Ericksonnienne :
Hypnose et Thérapies Brèves, à Brive-La-Gaillarde.
-2010 : DIU Techniques Ultrasoniques en Anesthésie et Réanimation, Faculté de médecine de Bordeaux.
-2007 : formation en Toucher-massage, au CH de Brive-La-Gaillarde.
-2006 : obtention du concours national de Praticien des établissements publics de santé.
-2004 : DIU Perfectionnement en Anesthésie-Réanimation Pédiatrique, Faculté de médecine de Lille.
-Octobre 2003 : DES Anesthésiologie-Réanimation Chirurgicale.
-Septembre 2003 : Thèse de Doctorat en Médecine «Les abcès cérébraux traités chirurgicalement ;
étude rétrospective au CHU d’Amiens».
-2002 : DU d’Antibiothérapie, Faculté de médecine d’Amiens.
-2002 : qualification en hypnose et en approche communicationnelle Ericksonnienne, Faculté de
médecine de Liège, Belgique.
-1999 : obtention du concours de l’Internat
-1999 : obtention du CST à la Faculté de Médecine de Bordeaux.
-1996 : certificat de maîtrise C2 en organes bio-artificiels.
-1995 : certificat de maîtrise C1 en hématologie générale.
-1994 : obtention du concours de PCEM1 à Bordeaux.
-1992 : Bac D mention AB, académie de Bordeaux.