Les patients souffrant de douleurs chroniques sont caractérisés par une manifestation complexe de comportements et de croyances vis-à-vis de la maladie : frustration par rapport au corps médical, craintes concernant leur avenir, crainte d’une dégradation de la santé, sentiment d’impuissance, etc. Par conséquent, il est important de traiter le problème de la douleur chronique selon le modèle biopsycho-social afin de pouvoir offrir au patient l'aide appropriée, avec des attentes réalistes.
Afin de déterminer quels facteurs sont susceptibles d’être influencés par un traitement pharmacologique, interventionnel ou psychologique, une compétence diagnostique et thérapeutique est requise. Les aspects psychosomatiques et psychosociaux doivent également être inclus. Le défi de la communication thérapeutique est de découvrir ce qui peut "émanciper" le développement du patient. C’est pourquoi nous avons développé la technique d’auto-bienveillance », que nous combinons à des exercices d’auto-hypnose. L’auto-bienveillance est une approche inhabituelle pour ces patients qui espèrent que leurs problèmes compliqués pourront être résolus au moyen d'un traitement par l'hypnose (cure miracle!). Afin qu’un maximum de patients puissent bénéficier de cette approche d’auto-bienveillance/auto-hypnose, nous avons décidé de travailler avec des groupes de 8 patients. Huit séances de 2 heures sont proposées mensuellement. Au cours de ces séances, les patients reçoivent une cinquantaine d’exercices d’auto-bienveillance, ainsi que 7 exercices d’hypnose. À partir de chaque exercice d’hypnose, un CD est donné aux patients pour qu’ils l’écoutent le plus régulièrement possible. Cette prise en charge nécessite un travail intensif et constructif avec les patients qui deviennent des partenaires actifs dans ce nouveau processus d'apprentissage. Les patients recevront des "devoirs" au cours des sessions, qui leur permettront d'essayer eux-mêmes de nouvelles stratégies pour améliorer la gestion de la maladie. Ces tâches d’auto-bienveillance seront expliquées dans cet atelier.
Afin de déterminer quels facteurs sont susceptibles d’être influencés par un traitement pharmacologique, interventionnel ou psychologique, une compétence diagnostique et thérapeutique est requise. Les aspects psychosomatiques et psychosociaux doivent également être inclus. Le défi de la communication thérapeutique est de découvrir ce qui peut "émanciper" le développement du patient. C’est pourquoi nous avons développé la technique d’auto-bienveillance », que nous combinons à des exercices d’auto-hypnose. L’auto-bienveillance est une approche inhabituelle pour ces patients qui espèrent que leurs problèmes compliqués pourront être résolus au moyen d'un traitement par l'hypnose (cure miracle!). Afin qu’un maximum de patients puissent bénéficier de cette approche d’auto-bienveillance/auto-hypnose, nous avons décidé de travailler avec des groupes de 8 patients. Huit séances de 2 heures sont proposées mensuellement. Au cours de ces séances, les patients reçoivent une cinquantaine d’exercices d’auto-bienveillance, ainsi que 7 exercices d’hypnose. À partir de chaque exercice d’hypnose, un CD est donné aux patients pour qu’ils l’écoutent le plus régulièrement possible. Cette prise en charge nécessite un travail intensif et constructif avec les patients qui deviennent des partenaires actifs dans ce nouveau processus d'apprentissage. Les patients recevront des "devoirs" au cours des sessions, qui leur permettront d'essayer eux-mêmes de nouvelles stratégies pour améliorer la gestion de la maladie. Ces tâches d’auto-bienveillance seront expliquées dans cet atelier.
Marie-Elisabeth Faymonville, Anesthésiste-réanimateur, dirige, depuis 2004, le Centre de la Douleur et participe activement, comme médecin référent, à l’Equipe Mobile de Soins Palliatifs du C.H.U. de Liège. Elle développe en 1992, une nouvelle technique d’anesthésie : l’hypnosédation. Cette approche originale a été évaluée par des études cliniques rétrospectives et prospectives, études donnant lieu à de multiples publications dans des revues nationales et internationales permettant la réalisation de travaux de fin d’études, de mémoires de licence, d’une thèse de doctorat et d’une thèse d’agrégation de l’enseignement supérieur. Depuis 1994, elle enseigne cette technique dans un cours libre à l’Université de Liège où plus de 400 participants, venant de 4 pays européens différents, ont déjà reçu cette formation. Elle participe aux enseignements de différents cycles des études de médecine et des masters complémentaires à l’Université de Liège ainsi qu’aux Enseignements Européens d’Anesthésie-Réanimation et aux cours interuniversitaires belges d’Algologie. Son activité de recherche originale est axée sur l’investigation des mécanismes neuroanatomiques de différents états de conscience, entre autre, l’hypnose.