Objectifs:
Amener les thérapeutes et les soignants vers une hypnose de la relation, c'est à dire focaliser sur la bulle hypnotique. Entrer, en sécurité, dans le système relationnel du patient. Observer comment, dans cette approche coopérative, les ressources mises en mouvement agissent tant chez le thérapeute que chez le patient. Illustrer, par une démonstration centrée sur le thérapeute à l'aide de l' HTSMA, observer comment l'engagement du soignant et/ou du thérapeute dans le processus thérapeutique est en lien avec ses propres capacités de résilience.
Contenu:
Mon histoire de thérapeute et de chercheur commence, comme nombre de thérapeutes, dès mon plus jeune âge. Aujourd'hui, sans que j'en ai eu conscience, mon parcours qui mène à la création de la thérapie HTSMA, participe au processus de résilience. Je le décrirai comme un mouvement de vie qui depuis enfant me pousse en avant et m'a amené via la médecine et la psychiatrie à m'intéresser aux approches psychothérapeutiques. Comment transformer la relation humaine en agent thérapeutique ? J'aimerais, dans cet atelier, à partir d'une démonstration avec trois participant(e)s, montrer ce qu'est devenue cette question au fil de ma pratique et de mes recherches : "comment allons-nous ensemble (patient, thérapeute), convoquer le vivant au service du soin et de la thérapie?" "la souffrance disjoint, l'émerveillement unifie". Le chemin de la résilience chez le thérapeute ne se situe-t-il pas dans sa capacité à accueillir et à accepter l'expérience humaine dans ses diverses composantes faites à la fois de souffrance, d'indifférence et d'émerveillement? La souffrance voyage avec la violence, la revendication identitaire où le langage privilégié est celui de la soumission/rébellion. L'émerveillement voyage avec la joie, l'expérience d'unité et de pleinitude. Son langage est celui de la coopération, de la communion au sens éthymologique du terme. L'indifférence amène à l'indifférencié au vide, au néant. Son langage est celui du mutisme, de l'agitation et de l'addiction. Pour noble que soit notre intention : soigner, coopérer, relationner.., nos actes et notre manière d'utiliser les techniques hypnotiques vont être traversés par ces diverses positions. Elles questionnent la posture du thérapeute dans son rapport au patient et à la problématique à traiter. Comment le thérapeute apprend-il à venir occuper la position, le geste juste dans cette acceptation inconditionnelle des diverses formes que prend l'expérience humaine (y compris la maltraitance, l'abandon, l'effondrement) qui ont pu l'amener à devenir thérapeute? L'hypnose comme facilitateur de résilience chez le thérapeute comme chez le patient?
Mots clés:
hypnose, htsma, résilience, processus psychothérapique, relation, ressources, coopération, engagement
Amener les thérapeutes et les soignants vers une hypnose de la relation, c'est à dire focaliser sur la bulle hypnotique. Entrer, en sécurité, dans le système relationnel du patient. Observer comment, dans cette approche coopérative, les ressources mises en mouvement agissent tant chez le thérapeute que chez le patient. Illustrer, par une démonstration centrée sur le thérapeute à l'aide de l' HTSMA, observer comment l'engagement du soignant et/ou du thérapeute dans le processus thérapeutique est en lien avec ses propres capacités de résilience.
Contenu:
Mon histoire de thérapeute et de chercheur commence, comme nombre de thérapeutes, dès mon plus jeune âge. Aujourd'hui, sans que j'en ai eu conscience, mon parcours qui mène à la création de la thérapie HTSMA, participe au processus de résilience. Je le décrirai comme un mouvement de vie qui depuis enfant me pousse en avant et m'a amené via la médecine et la psychiatrie à m'intéresser aux approches psychothérapeutiques. Comment transformer la relation humaine en agent thérapeutique ? J'aimerais, dans cet atelier, à partir d'une démonstration avec trois participant(e)s, montrer ce qu'est devenue cette question au fil de ma pratique et de mes recherches : "comment allons-nous ensemble (patient, thérapeute), convoquer le vivant au service du soin et de la thérapie?" "la souffrance disjoint, l'émerveillement unifie". Le chemin de la résilience chez le thérapeute ne se situe-t-il pas dans sa capacité à accueillir et à accepter l'expérience humaine dans ses diverses composantes faites à la fois de souffrance, d'indifférence et d'émerveillement? La souffrance voyage avec la violence, la revendication identitaire où le langage privilégié est celui de la soumission/rébellion. L'émerveillement voyage avec la joie, l'expérience d'unité et de pleinitude. Son langage est celui de la coopération, de la communion au sens éthymologique du terme. L'indifférence amène à l'indifférencié au vide, au néant. Son langage est celui du mutisme, de l'agitation et de l'addiction. Pour noble que soit notre intention : soigner, coopérer, relationner.., nos actes et notre manière d'utiliser les techniques hypnotiques vont être traversés par ces diverses positions. Elles questionnent la posture du thérapeute dans son rapport au patient et à la problématique à traiter. Comment le thérapeute apprend-il à venir occuper la position, le geste juste dans cette acceptation inconditionnelle des diverses formes que prend l'expérience humaine (y compris la maltraitance, l'abandon, l'effondrement) qui ont pu l'amener à devenir thérapeute? L'hypnose comme facilitateur de résilience chez le thérapeute comme chez le patient?
Mots clés:
hypnose, htsma, résilience, processus psychothérapique, relation, ressources, coopération, engagement