L’emploi du « comme si » est le sésame qui ouvre le contrôle de l’imagination. C’est la mise en scène d’un espace de jeu, où tout devient possible. On retrouve ce processus implicitement dans toutes les approches centrées sur le futur, un futur meilleur. L’homme se recompose à partir de l’imagination.
L’imagination n’est plus une faculté auxiliaire, inférieure, entre la sensibilité et l’entendement, mais la faculté qui exalte toutes les autres, qui anime tous les pouvoirs de l’esprit.
La pensée magique renvoie à la croyance, croyance individuelle et collective. La croyance s’inscrit dans les processus primaires de la pensée comme le rêve, c’est un phénomène de l’imagination. L’imagination dans le développement de l’enfant est première, la raison et la réflexion, décrit comme processus secondaires viennent en second. Certains auteurs pensent que c’est une des raisons qui expliquent que l’imagination est difficilement traitable par le raisonnement.
On pourrait partir de la psychogenèse de ce type : sensations, sensations/émotions, imagination, et raisonnement.
Pour Lévi Strauss, « La pensée magique n’est pas un début, un commencement, une ébauche, la partie d’un tout non encore réalisé ; elle forme un système bien articulé ; indépendant, sous ce rapport, de cet autre système que constituera la science, sauf l’analogie formelle qui les rapproche et qui fait du premier une sorte d’expression métaphorique du second. »
Le « comme si », c’est construire un « monde du possible ». La personne en utilisant cette pratique s’échappe de la contrainte de la répétition du réel. Pour aller vers une pratique de la thérapie qui soit brève et efficace, et qui couvre le plus grand nombre de problèmes possibles, il nous faut repartir à zéro : en fait, reconstruire un mythe nouveau, une nouvelle vision de la personne et de ses comportements qui soit le moins possible entravée par les mythes du passé.
En jouant avec son imagination, elle peut établir des projets ; elle peut les décrire par avance, avant même toute réalisation.
Ce « jeu du possible » ne s'oppose pas à la réalité ; son but est de casser la duplication de la réalité, d’être une alternative à la réalité, rejouée par le patient, surtout, quand cette répétition imaginaire projette le patient dans le morbide et l’impuissance.
Le procédé du « comme si » encourage la personne à se fabriquer mentalement une réalité différente, « juste pour voir », mais cette représentation mentale induit à son tour des modifications sur les plans intellectuel, émotionnel et physiologique.
La connaissance de cette forme thérapeutique, plus que toute autre approche en psychothérapie, nous ouvre de manière tout à fait générale des perspectives nouvelles pour le traitement des résistances, le changement de comportements et la solution de problèmes humains en général.
Toute suggestion comporte en elle, cette invitation à imaginer les choses différentes.
Avec le « comme si », le patient contourne ses croyances amplifiantes de ses symptômes, angoisses ou douleurs.
Le « comme si » dans l’hypnose permet une infinie de métamorphoses.
L’imagination n’est plus une faculté auxiliaire, inférieure, entre la sensibilité et l’entendement, mais la faculté qui exalte toutes les autres, qui anime tous les pouvoirs de l’esprit.
La pensée magique renvoie à la croyance, croyance individuelle et collective. La croyance s’inscrit dans les processus primaires de la pensée comme le rêve, c’est un phénomène de l’imagination. L’imagination dans le développement de l’enfant est première, la raison et la réflexion, décrit comme processus secondaires viennent en second. Certains auteurs pensent que c’est une des raisons qui expliquent que l’imagination est difficilement traitable par le raisonnement.
On pourrait partir de la psychogenèse de ce type : sensations, sensations/émotions, imagination, et raisonnement.
Pour Lévi Strauss, « La pensée magique n’est pas un début, un commencement, une ébauche, la partie d’un tout non encore réalisé ; elle forme un système bien articulé ; indépendant, sous ce rapport, de cet autre système que constituera la science, sauf l’analogie formelle qui les rapproche et qui fait du premier une sorte d’expression métaphorique du second. »
Le « comme si », c’est construire un « monde du possible ». La personne en utilisant cette pratique s’échappe de la contrainte de la répétition du réel. Pour aller vers une pratique de la thérapie qui soit brève et efficace, et qui couvre le plus grand nombre de problèmes possibles, il nous faut repartir à zéro : en fait, reconstruire un mythe nouveau, une nouvelle vision de la personne et de ses comportements qui soit le moins possible entravée par les mythes du passé.
En jouant avec son imagination, elle peut établir des projets ; elle peut les décrire par avance, avant même toute réalisation.
Ce « jeu du possible » ne s'oppose pas à la réalité ; son but est de casser la duplication de la réalité, d’être une alternative à la réalité, rejouée par le patient, surtout, quand cette répétition imaginaire projette le patient dans le morbide et l’impuissance.
Le procédé du « comme si » encourage la personne à se fabriquer mentalement une réalité différente, « juste pour voir », mais cette représentation mentale induit à son tour des modifications sur les plans intellectuel, émotionnel et physiologique.
La connaissance de cette forme thérapeutique, plus que toute autre approche en psychothérapie, nous ouvre de manière tout à fait générale des perspectives nouvelles pour le traitement des résistances, le changement de comportements et la solution de problèmes humains en général.
Toute suggestion comporte en elle, cette invitation à imaginer les choses différentes.
Avec le « comme si », le patient contourne ses croyances amplifiantes de ses symptômes, angoisses ou douleurs.
Le « comme si » dans l’hypnose permet une infinie de métamorphoses.
Yves Halfon, psychologue clinicien
Maternité du Centre Hospitalier du Belvédère, Mont Saint Aignan
Centre de Traitement et de recherche de la Douleur, CHU Rouen
Professeur, école de Sages-femmes du CHU de Rouen
Chargé de cours, D.I.U. « Douleurs », et Capacité « Douleur » (fac. de médecine : Rouen Caen, Amiens, Paris)
Président de l’Institut Milton H. Erickson de Normandie
Responsable de formation à l’Institut Français d’Hypnose
Vice-président de la confédération francophone d’hypnose et de thérapies brèves
Membre de la Société Québécoise d’Hypnose
http://hypnose-ericksonienne-normande.com/
http://www.hypnoteeth.com/
[
http://hypnose-formation.fr/institut-milton-erickson-normandie/]url:
http://hypnose-formation.fr/institut-milton-erickson-normandie/
Maternité du Centre Hospitalier du Belvédère, Mont Saint Aignan
Centre de Traitement et de recherche de la Douleur, CHU Rouen
Professeur, école de Sages-femmes du CHU de Rouen
Chargé de cours, D.I.U. « Douleurs », et Capacité « Douleur » (fac. de médecine : Rouen Caen, Amiens, Paris)
Président de l’Institut Milton H. Erickson de Normandie
Responsable de formation à l’Institut Français d’Hypnose
Vice-président de la confédération francophone d’hypnose et de thérapies brèves
Membre de la Société Québécoise d’Hypnose
http://hypnose-ericksonienne-normande.com/
http://www.hypnoteeth.com/
[
http://hypnose-formation.fr/institut-milton-erickson-normandie/]url:
http://hypnose-formation.fr/institut-milton-erickson-normandie/