Nous proposons l’hypnosédation au bloc opératoire depuis 2 ans pour la réalisation d’actes chirurgicaux et endoscopiques. Nous avons souhaité étudier, outre les caractéristiques de la population ayant bénéficié de cette technique, la faisabilité de l’hypnosédation au bloc opératoire et le confort des patients.
Il s’agit d’une étude observationnelle, monocentrique, incluant tous les patients ayant bénéficié d’une hypnosédation entre mars 2014 et août 2015.
Nous avons recueilli, les données démographiques, le type d’intervention réalisée ainsi que les durées d’induction, de transe hypnotique et de SSPI. Le patient évaluait le confort de l’intervention à l’aide d’une échelle numérique simple de confort (de 0 à 10) une première fois en SSPI puis à distance de l’intervention (par téléphone).
230 patients ont été inclus, 71% de femmes, de catégories socio-professionnelles variées mais en proportions différentes de celles de la population générale française.
Il s’agit d’une étude observationnelle, monocentrique, incluant tous les patients ayant bénéficié d’une hypnosédation entre mars 2014 et août 2015.
Nous avons recueilli, les données démographiques, le type d’intervention réalisée ainsi que les durées d’induction, de transe hypnotique et de SSPI. Le patient évaluait le confort de l’intervention à l’aide d’une échelle numérique simple de confort (de 0 à 10) une première fois en SSPI puis à distance de l’intervention (par téléphone).
230 patients ont été inclus, 71% de femmes, de catégories socio-professionnelles variées mais en proportions différentes de celles de la population générale française.
Les motivations étaient la curiosité, un patient sensibilisé ou ayant bénéficié d’actes sous hypnose et l’alternative à une anesthésie générale.
Les interventions réalisées étaient en majorité des endoscopies digestives (53%), de la gynécologie (23%) et de la chirurgie vasculaire (12%). Les durées d’induction étaient en moyenne de 2,8 ±1,7 min, la transe hypnotique durait 23,6 ± 10 min et la durée de séjour en SSPI était de 11,5 ± 8,6 min.
Les notes de confort, en postopératoire immédiat étaient de 8,3 ±1,3 et à distance de 8,1 ±1,8. Cette appréciation du confort ne semblait pas en lien avec l’anxiété préopératoire du patient. Les conditions de réalisation de l’acte chirurgical étaient « satisfaisantes » pour le chirurgien ou le gastro-entérologue dans plus de 80% des cas.
L’hypnosédation est une technique permettant la réalisation d’actes chirurgicaux ou endoscopiques dans de bonnes conditions de confort tant pour le patient que le chirugien. L’évaluation systématique des procédures a permis de nous rassurer, d’améliorer le choix des techniques et l’ajout d’adjuvants et de mieux conseiller nos patients intéressés par l’hypnosédation.
Les interventions réalisées étaient en majorité des endoscopies digestives (53%), de la gynécologie (23%) et de la chirurgie vasculaire (12%). Les durées d’induction étaient en moyenne de 2,8 ±1,7 min, la transe hypnotique durait 23,6 ± 10 min et la durée de séjour en SSPI était de 11,5 ± 8,6 min.
Les notes de confort, en postopératoire immédiat étaient de 8,3 ±1,3 et à distance de 8,1 ±1,8. Cette appréciation du confort ne semblait pas en lien avec l’anxiété préopératoire du patient. Les conditions de réalisation de l’acte chirurgical étaient « satisfaisantes » pour le chirurgien ou le gastro-entérologue dans plus de 80% des cas.
L’hypnosédation est une technique permettant la réalisation d’actes chirurgicaux ou endoscopiques dans de bonnes conditions de confort tant pour le patient que le chirugien. L’évaluation systématique des procédures a permis de nous rassurer, d’améliorer le choix des techniques et l’ajout d’adjuvants et de mieux conseiller nos patients intéressés par l’hypnosédation.