Nous avons aussi nombre d’études empiriques qui illustrent l’efficacité de l’hypnose avec des variantes selon les individus qui réussissent différemment sur les échelles de Harvard et Stanford, etc. Ce que nous n’avons pas, ce sont de nombreux essais randomisés, contrôlés, en double aveugle, en simple aveugle, des analyses chronologiques de groupe unique, des études contrôlées par placebo et/ou des méta-analyses.
Pourquoi est-ce important ? De plus en plus, les organisations, qu’il s’agisse de l’OMS, des programmes d’enseignement médical, des programmes universitaires de praticiens en santé mentale diplômés en travail social, psychologie et conseil, ont besoin d’être sûres que les techniques et les interventions qu’ils pratiquent soient validées par les meilleurs moyens possibles. Par manque de ce type d’études, le soutien essentiel à l’hypnose n’a pas vu le jour. Comme la société évolue vers une demande de plus en plus importante de rendre des comptes, les interventions les plus faciles à étudier vont prendre le dessus.
Pourtant, un de mes collègues, Bradford Keeney, se plaignait récemment du manque d’esprit, de cœur, d’âme, dans la thérapie moderne qui se doit d’être « basée sur la preuve ». Il se demandait si l’on devrait aussi, par dessus le marché, exiger la « religion basée sur la preuve » et la « musique basée sur la preuve » ! Sa remarque mérite d’être prise en compte. Dans notre domaine, nous devons continuer à innover, improviser, créer. Et tout développement de ce genre sera toujours en avance sur la recherche pour confirmer son efficacité.
Alors, que devons-nous faire ? Les recherches de ce type dont nous avons besoin dans le domaine de l’hypnose coûtent à la fois du temps et de l’argent. Il est probable qu’aucun des lecteurs de cet article ne puisse se permettre de mener les recherches nécessaires dans leur vie affairée et stressante. Personnellement, je ne connais pas plus d’une poignée d’individus capables de fournir ce qui est requis alors même que je compte parmi mes connaissances un large éventail de collègues.
N’oublions pas notre expérience clinique et les cas anecdotiques – et par-dessus tout, n’oublions pas notre bon sens. Nous devons continuer à construire des interventions qui aident nos clients à retrouver les expériences qui leur sont nécessaires. Il n’y a aucune étude randomisée en double aveugle qui prouve qu’il est bénéfique de retrouver les expériences requises. Si un client est anxieux à l’idée d’affronter son patron ou de demander une augmentation de salaire, aucune étude ne prouve que l’utilisation de l’hypnose pour retrouver des souvenirs de calme, de sécurité, de confiance et de patience sera efficace.
Pourtant, notre bon sens nous dit que ces expériences sont parfaitement utiles pour agir efficacement dans ce genre de situation. Devrions-nous alors ignorer ce bon sens et, ne traiter plutôt que les cognitions irrationnelles présentes chez le client dans ce contexte, puisque, après tout, il y a des études qui prouvent que les Thérapies Cognitives Comportementales sont efficaces pour surmonter l’anxiété ? Ou, devrions-nous, comme je le préconise, nous appuyer sur une approche plus large, pleine de bon sens, même s’il n’existe pas d’études randomisées en double aveugle ?
Je suis sûr qu’il n’existe aucune étude randomisée en double aveugle qui prouve qu’il est avantageux pour une personne de respirer confortablement et d’être patient en demandant une augmentation à son patron. Cependant, je le recommande en dépit de l’absence de recherche. De la même façon, je recommande aussi de recourir en hypnose à des protocoles qui aident le client à retrouver les expériences nécessaires et appropriées, en rapport avec le contexte, comme parties intégrantes de la thérapie hypnotique. Et je le recommande vraiment chaudement même en l’absence de recherches analogues. C’est une affaire de bon sens.
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Pourquoi est-ce important ? De plus en plus, les organisations, qu’il s’agisse de l’OMS, des programmes d’enseignement médical, des programmes universitaires de praticiens en santé mentale diplômés en travail social, psychologie et conseil, ont besoin d’être sûres que les techniques et les interventions qu’ils pratiquent soient validées par les meilleurs moyens possibles. Par manque de ce type d’études, le soutien essentiel à l’hypnose n’a pas vu le jour. Comme la société évolue vers une demande de plus en plus importante de rendre des comptes, les interventions les plus faciles à étudier vont prendre le dessus.
Pourtant, un de mes collègues, Bradford Keeney, se plaignait récemment du manque d’esprit, de cœur, d’âme, dans la thérapie moderne qui se doit d’être « basée sur la preuve ». Il se demandait si l’on devrait aussi, par dessus le marché, exiger la « religion basée sur la preuve » et la « musique basée sur la preuve » ! Sa remarque mérite d’être prise en compte. Dans notre domaine, nous devons continuer à innover, improviser, créer. Et tout développement de ce genre sera toujours en avance sur la recherche pour confirmer son efficacité.
Alors, que devons-nous faire ? Les recherches de ce type dont nous avons besoin dans le domaine de l’hypnose coûtent à la fois du temps et de l’argent. Il est probable qu’aucun des lecteurs de cet article ne puisse se permettre de mener les recherches nécessaires dans leur vie affairée et stressante. Personnellement, je ne connais pas plus d’une poignée d’individus capables de fournir ce qui est requis alors même que je compte parmi mes connaissances un large éventail de collègues.
N’oublions pas notre expérience clinique et les cas anecdotiques – et par-dessus tout, n’oublions pas notre bon sens. Nous devons continuer à construire des interventions qui aident nos clients à retrouver les expériences qui leur sont nécessaires. Il n’y a aucune étude randomisée en double aveugle qui prouve qu’il est bénéfique de retrouver les expériences requises. Si un client est anxieux à l’idée d’affronter son patron ou de demander une augmentation de salaire, aucune étude ne prouve que l’utilisation de l’hypnose pour retrouver des souvenirs de calme, de sécurité, de confiance et de patience sera efficace.
Pourtant, notre bon sens nous dit que ces expériences sont parfaitement utiles pour agir efficacement dans ce genre de situation. Devrions-nous alors ignorer ce bon sens et, ne traiter plutôt que les cognitions irrationnelles présentes chez le client dans ce contexte, puisque, après tout, il y a des études qui prouvent que les Thérapies Cognitives Comportementales sont efficaces pour surmonter l’anxiété ? Ou, devrions-nous, comme je le préconise, nous appuyer sur une approche plus large, pleine de bon sens, même s’il n’existe pas d’études randomisées en double aveugle ?
Je suis sûr qu’il n’existe aucune étude randomisée en double aveugle qui prouve qu’il est avantageux pour une personne de respirer confortablement et d’être patient en demandant une augmentation à son patron. Cependant, je le recommande en dépit de l’absence de recherche. De la même façon, je recommande aussi de recourir en hypnose à des protocoles qui aident le client à retrouver les expériences nécessaires et appropriées, en rapport avec le contexte, comme parties intégrantes de la thérapie hypnotique. Et je le recommande vraiment chaudement même en l’absence de recherches analogues. C’est une affaire de bon sens.
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