Objectifs:
- Présenter succinctement les rituels de guérison évoqués.
- Souligner ce qui nous paraît être, dans le champ de la thérapie, les conditions du changement pour les participants à ces rituels de guérison, en les rapprochant de la dynamique de l’hypnose ou de la transe.
- Proposer certains parallèles avec le travail clinique en hypnose.
- En retirer quelques hypothèses, notamment réinterroger la notion d' alliance thérapeutique .
Contenu:
Aux frontières d’une autre perception du monde, les transes de guérison sont le lieu et l’agent d’une transformation. Les gens de l’air (ahl-e hava), tels sont nommés dans les régions du golfe persique ceux et celles qui, par la participation renouvelée à des rituels de guérison, s’assurent d’une mise en relation avec des esprits supposés à l’origine de leurs symptômes ou maladies. Au cours de séances de transe portée par un maitre de cérémonie et une musique toute particulière, ces entités, des « vents » venus de contrées étrangères - proches des Zâr décrits par Michel Leiris - se font reconnaître.
Sujets et « vents » entretiennent alors entre eux une forme de lien qui, s’il n’est porteur de guérison, engendre au moins une amélioration. Après une brève description de ces rituels, cette présentation propose de mettre en lumière quelques aspects des processus thérapeutiques mis en jeu ici et qui nous semblent déterminants. Il s’agit en effet de s’arrêter sur ce que l’on peut comprendre, dans ces rituels, de la dynamique de guérison au regard de celle reconnue en hypnose. Comment la transe de guérison évoquée peut-elle nous renseigner en retour sur les mécanismes qui sont à l’œuvre chez nos patients, lors de séances d’hypnothérapie ?
A partir de quelques parallèles ainsi établis entre ces abords thérapeutiques, la notion d’alliance en jeu en thérapie est, en particulier, revisitée.
Mots clés:
transe, guérison, hypnose, symptôme, alliance, corps, rituel, zâr, gens-de-l’air
- Présenter succinctement les rituels de guérison évoqués.
- Souligner ce qui nous paraît être, dans le champ de la thérapie, les conditions du changement pour les participants à ces rituels de guérison, en les rapprochant de la dynamique de l’hypnose ou de la transe.
- Proposer certains parallèles avec le travail clinique en hypnose.
- En retirer quelques hypothèses, notamment réinterroger la notion d' alliance thérapeutique .
Contenu:
Aux frontières d’une autre perception du monde, les transes de guérison sont le lieu et l’agent d’une transformation. Les gens de l’air (ahl-e hava), tels sont nommés dans les régions du golfe persique ceux et celles qui, par la participation renouvelée à des rituels de guérison, s’assurent d’une mise en relation avec des esprits supposés à l’origine de leurs symptômes ou maladies. Au cours de séances de transe portée par un maitre de cérémonie et une musique toute particulière, ces entités, des « vents » venus de contrées étrangères - proches des Zâr décrits par Michel Leiris - se font reconnaître.
Sujets et « vents » entretiennent alors entre eux une forme de lien qui, s’il n’est porteur de guérison, engendre au moins une amélioration. Après une brève description de ces rituels, cette présentation propose de mettre en lumière quelques aspects des processus thérapeutiques mis en jeu ici et qui nous semblent déterminants. Il s’agit en effet de s’arrêter sur ce que l’on peut comprendre, dans ces rituels, de la dynamique de guérison au regard de celle reconnue en hypnose. Comment la transe de guérison évoquée peut-elle nous renseigner en retour sur les mécanismes qui sont à l’œuvre chez nos patients, lors de séances d’hypnothérapie ?
A partir de quelques parallèles ainsi établis entre ces abords thérapeutiques, la notion d’alliance en jeu en thérapie est, en particulier, revisitée.
Mots clés:
transe, guérison, hypnose, symptôme, alliance, corps, rituel, zâr, gens-de-l’air