Quand ? De mars 2012 à octobre 2015, j’ai réalisé 60 biopsies pulmonaires transthoraciques sous scanner avec séance d’hypnose associée, ainsi que de nombreuses biopsies avec simple hypnose conversationnelle, toujours en association à une anesthésie locale. Comment ? Le premier temps se situe dans la chambre du patient, rencontre unique avec d’abord le recueil de son anxiété le plus souvent double : vais-je avoir mal ? Est-ce un cancer ? J’adopte un vocabulaire et une attitude non verbale de mirroring, je l’informe de façon scientifique en m’adressant à sa conscience critique. Ensuite, je lui propose une hypno-analgésie, s’il est motivé, je recueille un thème d’activité ou d’apprentissage agréable qui lui est particulier avec des détails. Un lien de confiance est établi.
Le deuxième temps se situe au scanner, j’invite le patient à prêter attention à l’environnement (Vakog), j’initie l’induction après le repérage et avant l’anesthésie locale par focalisation sur la respiration, Vakog inversé ou concentration sur la pince pouce/index, avec une voix plus basse, plus douce et accordée au temps respiratoire du patient qui devine le mien…
Le moment de la traversée pulmonaire avec la mise en place du guide est le plus délicat et s’est longtemps avéré difficile modifiant malgré moi mon attitude et ma voix par hyperconcentration et stress, provoquant alors souvent la sortie en transe du patient ; je propose, après exercices en formation continue en atelier avec Elizabeth Barbier, un exercice d’hyperconcentration en miroir pour le patient en lui faisant compter quelque chose en relation avec ce qu’il vit en hypnose : par exemple de compter les marches d’un escalier lors de sa promenade. Après sortie de transe, le témoignage des patients après question neutre « Comment cela s’est-il passé pour vous ? » est très positive et je félicite le patient de ses ressources et de sa coopération. Cette expérience est très gratifiante pour moi et rappelle que le radiologue reste un médecin pouvant faire appel à l’hypnose en mêlant l’art à la médecine.
Des exemples plus concrets de séances dans cette aventure toujours renouvelée seront donnés lors de la conférence.
Le deuxième temps se situe au scanner, j’invite le patient à prêter attention à l’environnement (Vakog), j’initie l’induction après le repérage et avant l’anesthésie locale par focalisation sur la respiration, Vakog inversé ou concentration sur la pince pouce/index, avec une voix plus basse, plus douce et accordée au temps respiratoire du patient qui devine le mien…
Le moment de la traversée pulmonaire avec la mise en place du guide est le plus délicat et s’est longtemps avéré difficile modifiant malgré moi mon attitude et ma voix par hyperconcentration et stress, provoquant alors souvent la sortie en transe du patient ; je propose, après exercices en formation continue en atelier avec Elizabeth Barbier, un exercice d’hyperconcentration en miroir pour le patient en lui faisant compter quelque chose en relation avec ce qu’il vit en hypnose : par exemple de compter les marches d’un escalier lors de sa promenade. Après sortie de transe, le témoignage des patients après question neutre « Comment cela s’est-il passé pour vous ? » est très positive et je félicite le patient de ses ressources et de sa coopération. Cette expérience est très gratifiante pour moi et rappelle que le radiologue reste un médecin pouvant faire appel à l’hypnose en mêlant l’art à la médecine.
Des exemples plus concrets de séances dans cette aventure toujours renouvelée seront donnés lors de la conférence.