Résumé
Chaque expérience pour être intégrée doit s’inscrire, selon Daniel Stern, dans quatre domaines de soi : le verbal, l’intersubjectif, le noyau et l’émergent.
Chaque paramètre de l’expérience active créé une connexion, dans chaque et chacun domaine de soi. Prenons par exemple, la dimension affective d’une expérience : elle apparaîtra comme un affect de vitalité dans l’émergent, une émotion organisée dans le noyau, une valeur relationnelle dans l’intersubjectif et enfin comme un symbole, un mot ou une image dans le domaine de soi verbal.
Chaque paramètre de l’expérience pourra être subliminal, préconscient ou conscient selon l’attention qu’on lui accorde, selon l’étendu des connexions activées. Les paramètres d’une expérience ne seront pas dissociés mais associés ou pas à l’expérience.
Une lésion corticale peut amener une personne à ne plus pouvoir lire ce qu’elle continue à pouvoir écrire. Du fait de la lésion, la compétence a disparue. Elle pourra, du fait de la neuroplasticité, réapparaître.
Les deux dimensions, écriture et lecture, seront à nouveau re-associées, pour rétablir la fonction « écriture ». Imaginons que la fonction lecture ne soit pas détruite mais juste pas associée, doit-on dire dissociée ou des-associée? Dissociée, c’est comme si elle s’activait pour elle-même, en dehors de soi. Ce n’est pas possible. Le soi est un tout dont la conscience n’est qu’une infime partie. Ce tout est vivant, en remaniement permanent et perpétuellement parcouru par des processi parallèles non associés. L’expérience d’une catalepsie est-elle l’expérience d’une des-association ou d’une dissociation? A mon avis, l’expérience d’hypnose n’est pas dissociative mais des-associative. L’image de soi ne sera pas dissociée, elle sera cohérente ou bizarre selon les informations reconstituées et recombinées. C’est l’intérêt de l’hypnose de proposer un processus de déconstruction-reconstruction des expériences. Une expérience de transformation de soi, dans chaque et chacun de ses domaines. C’est ce que nous vivrons au décours de cet atelier.
Exercices pratiques
La catalepsie; La lévitation; L'amnesie
Objectifs
Rendre plus simple et plus interactive la pratique. Se conformer aux données de la science. Partager.
Le Dr Luc Farcy assure des formations auprès de l’institut MH Erickson de Touraine, d’Emergences avec C Virot, de l’Espace du Possible avec Y Doutrelugne, d’Hypnotheeth avec K Kaiser et C Parodi, de l’Universités d’Eté avec P Bellet ou auprès de ME Faymonville à Liège.
Chaque expérience pour être intégrée doit s’inscrire, selon Daniel Stern, dans quatre domaines de soi : le verbal, l’intersubjectif, le noyau et l’émergent.
Chaque paramètre de l’expérience active créé une connexion, dans chaque et chacun domaine de soi. Prenons par exemple, la dimension affective d’une expérience : elle apparaîtra comme un affect de vitalité dans l’émergent, une émotion organisée dans le noyau, une valeur relationnelle dans l’intersubjectif et enfin comme un symbole, un mot ou une image dans le domaine de soi verbal.
Chaque paramètre de l’expérience pourra être subliminal, préconscient ou conscient selon l’attention qu’on lui accorde, selon l’étendu des connexions activées. Les paramètres d’une expérience ne seront pas dissociés mais associés ou pas à l’expérience.
Une lésion corticale peut amener une personne à ne plus pouvoir lire ce qu’elle continue à pouvoir écrire. Du fait de la lésion, la compétence a disparue. Elle pourra, du fait de la neuroplasticité, réapparaître.
Les deux dimensions, écriture et lecture, seront à nouveau re-associées, pour rétablir la fonction « écriture ». Imaginons que la fonction lecture ne soit pas détruite mais juste pas associée, doit-on dire dissociée ou des-associée? Dissociée, c’est comme si elle s’activait pour elle-même, en dehors de soi. Ce n’est pas possible. Le soi est un tout dont la conscience n’est qu’une infime partie. Ce tout est vivant, en remaniement permanent et perpétuellement parcouru par des processi parallèles non associés. L’expérience d’une catalepsie est-elle l’expérience d’une des-association ou d’une dissociation? A mon avis, l’expérience d’hypnose n’est pas dissociative mais des-associative. L’image de soi ne sera pas dissociée, elle sera cohérente ou bizarre selon les informations reconstituées et recombinées. C’est l’intérêt de l’hypnose de proposer un processus de déconstruction-reconstruction des expériences. Une expérience de transformation de soi, dans chaque et chacun de ses domaines. C’est ce que nous vivrons au décours de cet atelier.
Exercices pratiques
La catalepsie; La lévitation; L'amnesie
Objectifs
Rendre plus simple et plus interactive la pratique. Se conformer aux données de la science. Partager.
Le Dr Luc Farcy assure des formations auprès de l’institut MH Erickson de Touraine, d’Emergences avec C Virot, de l’Espace du Possible avec Y Doutrelugne, d’Hypnotheeth avec K Kaiser et C Parodi, de l’Universités d’Eté avec P Bellet ou auprès de ME Faymonville à Liège.