OBJECTIFS : L’insuffisant rénal terminal alterne souvent dialyse et greffe. L’hémodialyse impose des actes chirurgicaux invasifs, répétés avec création, dilatation et ponctions (3 fois par semaine) de la fistule artério-veineuse. Sa perception de la dialyse après une greffe dépend aussi des souvenirs du vécu des dialyses antérieures. Pour réduire son anxiété et douleur, l’hypnose est un outil d’autant plus intéressant qu’elle considère le parcours du
patient.
CONTENU : Des séances d’hypnose guidées par la psychologue ont été proposées à Mme G pour une phobie des piqures, du sang et éviter ainsi une anticipation anxieuse des ponctions. En dialyse 3 ans puis greffée pendant 25 ans, elle retourne en hémodialyse. Avant tout acte sur la fistule, il est réalisé plusieurs séances d’hypnose du gant magique qui consiste à visualiser un gant protecteur sur la zone à piquer afin de réduire la perception de la douleur. Mme G s’approprie cette technique qui devient le tube magique car selon elle plus dur et donc plus protecteur. Il lui est ensuite proposé la technique du lieu de sécurité. Si Mme G maîtrise ces deux techniques et les envisage comme des outils efficaces, elle manifeste toujours une importante anxiété à la perspective des ponctions.
Lors d’un entretien, Mme G évoque, de sa première création de fistule, les sensations insoutenables de son sang coulant sur sa main et les mots du chirurgien «épongez y’a du sang partout» qui font toujours traumatisme. Les prises de sang douloureuses répétées et la douleur de la néphrectomie à ses 15 ans renforcent le vécu douloureux de la patiente. Il lui est donc proposé une hypnose pour effacer ses souvenirs et images négatifs. Cette dernière hypnose permet à Mme G d’envisager confiante les ponctions. Lors des premiers branchements, Mme G est accompagnée jusqu’à ce qu’elle réalise son hypnose seule. Dès la première dialyse, elle réussit sa transe, ainsi elle ne perçoit pas de douleur à la ponction et vient en dialyse détendue. Depuis Mme G s’auto-hypnose à chaque branchement ce qui lui offre un sentiment de maîtrise sur son corps dont la dialyse la dépossède. Elle qualifie l’hypnose de bel outil formidable qui lui permet de se détendre, de relativiser sa douleur, de considérer tout évènement (hématomes, etc.) comme des aléas sans conséquence sur ses perceptions et sa confiance. Elle dit que l’hypnose lui permet de mieux vivre la dialyse.
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patient.
CONTENU : Des séances d’hypnose guidées par la psychologue ont été proposées à Mme G pour une phobie des piqures, du sang et éviter ainsi une anticipation anxieuse des ponctions. En dialyse 3 ans puis greffée pendant 25 ans, elle retourne en hémodialyse. Avant tout acte sur la fistule, il est réalisé plusieurs séances d’hypnose du gant magique qui consiste à visualiser un gant protecteur sur la zone à piquer afin de réduire la perception de la douleur. Mme G s’approprie cette technique qui devient le tube magique car selon elle plus dur et donc plus protecteur. Il lui est ensuite proposé la technique du lieu de sécurité. Si Mme G maîtrise ces deux techniques et les envisage comme des outils efficaces, elle manifeste toujours une importante anxiété à la perspective des ponctions.
Lors d’un entretien, Mme G évoque, de sa première création de fistule, les sensations insoutenables de son sang coulant sur sa main et les mots du chirurgien «épongez y’a du sang partout» qui font toujours traumatisme. Les prises de sang douloureuses répétées et la douleur de la néphrectomie à ses 15 ans renforcent le vécu douloureux de la patiente. Il lui est donc proposé une hypnose pour effacer ses souvenirs et images négatifs. Cette dernière hypnose permet à Mme G d’envisager confiante les ponctions. Lors des premiers branchements, Mme G est accompagnée jusqu’à ce qu’elle réalise son hypnose seule. Dès la première dialyse, elle réussit sa transe, ainsi elle ne perçoit pas de douleur à la ponction et vient en dialyse détendue. Depuis Mme G s’auto-hypnose à chaque branchement ce qui lui offre un sentiment de maîtrise sur son corps dont la dialyse la dépossède. Elle qualifie l’hypnose de bel outil formidable qui lui permet de se détendre, de relativiser sa douleur, de considérer tout évènement (hématomes, etc.) comme des aléas sans conséquence sur ses perceptions et sa confiance. Elle dit que l’hypnose lui permet de mieux vivre la dialyse.
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