La Médecine Nucléaire, en particulier le TEP (tomographie d’émission de positon) cérébral, méthode d’imagerie métabolique est utilisée en hypnose pour identifier les structures cérébrales activées ou inhibées, à l’état basal ou suite à des suggestions ou stimuli divers. Mais à contrario l’hypnose n’est pas ou peu utilisée en médecine nucléaire pour le confort des patients.
Les examens d’imagerie métabolique sont réalisés en plusieurs temps. La durée de séjour du patient dans le service est de 2 à 3 heures, précédés et suivis d’une consultation médicale. Or une enquête réalisée (en cours) auprès de 480 patients venant dans notre service pour la réalisation d’un TEP révèle que 30 % d’entre eux ont des douleurs: 20 % sont moyennes (EVA 3-6) et 10 % sont fortes (EVA 7-10).
Certains reçoivent des antalgiques, d’autre non, l’information quant au traitement en cours est difficile à obtenir et de ce fait la prescription d’antalgiques délicate. Par ailleurs l’appareil de TEP-TDM est fait de deux anneaux contigus qui constituent un tunnel trop exigu, trop enfermant pour les patients claustrophobes, 4 à 5 patients par semaine manifestent des difficultés, voire refusent de réaliser l’examen de ce fait. L’examen TEP-TDM est souvent demandé dans le bilan d’extension de cancer, et les patients arrivent en état de transe négative, angoissés par le diagnostic récent, la perspective d’un examen inconnu et la peur du résultat à venir.
Lors de la consultation précèdent l’examen le médecin reçoit l’ensemble de ces informations négatives, il est tentant et rassurant pour lui de se réfugier dans des considérations techniques et d’éluder la rencontre, de la même façon la prescription d’antalgiques et le cocon de la salle d’interprétation le protège des douleurs des patients. Dans le service, il y a toujours eu un souci de la qualité de l’accueil, du service rendu, de l’écoute des patients, de dépasser l’aspect technique de notre spécialité.
Mais entrainé dans le flux des patients, happés et déstabilisés par leurs stress, nous ne savions pas toujours comment y répondre. Le développement de la pratique de l’hypnose dans notre établissement grâce a un praticien a été l’occasion d’une rencontre qui venait à point nous donner des outils complémentaires. La formation d’un médecin aux bases de l’hypnose médicale qui a commencé à utiliser réification pour les patients douloureux, et transe formelle pour les patients claustrophobes a fait reculer les réticences initiales. L’éveil de l’ensemble du service à l’utilisation d’un langage de confort et aux divers états de conscience ont contribué à la constitution d’une dynamique du changement.
Deux manipulateurs radio et un autre médecin se forment aux bases de l’hypnose médicale pour amplifier et pérenniser le mouvement initié. L’utilisation de l’hypnose médicale en imagerie métabolique au service des patients leur a redonné la place centrale qui est la leur, et a rendu leur humanité aux patients et aux soignants initiant une vraie rencontre, au sein d’un univers tourné vers la technique.
Objectifs :
Comprendre les problèmes qui se posent en imagerie pour les patients douloureux et claustrophobes
Mesurer le confort et la réassurance qu’apporte l’hypnose à ces patients malgré les limites qu’impose l’environnement technique
Démontrer l’intérêt de l’hypnose en imagerie, source de rencontre et d’humanité
Les examens d’imagerie métabolique sont réalisés en plusieurs temps. La durée de séjour du patient dans le service est de 2 à 3 heures, précédés et suivis d’une consultation médicale. Or une enquête réalisée (en cours) auprès de 480 patients venant dans notre service pour la réalisation d’un TEP révèle que 30 % d’entre eux ont des douleurs: 20 % sont moyennes (EVA 3-6) et 10 % sont fortes (EVA 7-10).
Certains reçoivent des antalgiques, d’autre non, l’information quant au traitement en cours est difficile à obtenir et de ce fait la prescription d’antalgiques délicate. Par ailleurs l’appareil de TEP-TDM est fait de deux anneaux contigus qui constituent un tunnel trop exigu, trop enfermant pour les patients claustrophobes, 4 à 5 patients par semaine manifestent des difficultés, voire refusent de réaliser l’examen de ce fait. L’examen TEP-TDM est souvent demandé dans le bilan d’extension de cancer, et les patients arrivent en état de transe négative, angoissés par le diagnostic récent, la perspective d’un examen inconnu et la peur du résultat à venir.
Lors de la consultation précèdent l’examen le médecin reçoit l’ensemble de ces informations négatives, il est tentant et rassurant pour lui de se réfugier dans des considérations techniques et d’éluder la rencontre, de la même façon la prescription d’antalgiques et le cocon de la salle d’interprétation le protège des douleurs des patients. Dans le service, il y a toujours eu un souci de la qualité de l’accueil, du service rendu, de l’écoute des patients, de dépasser l’aspect technique de notre spécialité.
Mais entrainé dans le flux des patients, happés et déstabilisés par leurs stress, nous ne savions pas toujours comment y répondre. Le développement de la pratique de l’hypnose dans notre établissement grâce a un praticien a été l’occasion d’une rencontre qui venait à point nous donner des outils complémentaires. La formation d’un médecin aux bases de l’hypnose médicale qui a commencé à utiliser réification pour les patients douloureux, et transe formelle pour les patients claustrophobes a fait reculer les réticences initiales. L’éveil de l’ensemble du service à l’utilisation d’un langage de confort et aux divers états de conscience ont contribué à la constitution d’une dynamique du changement.
Deux manipulateurs radio et un autre médecin se forment aux bases de l’hypnose médicale pour amplifier et pérenniser le mouvement initié. L’utilisation de l’hypnose médicale en imagerie métabolique au service des patients leur a redonné la place centrale qui est la leur, et a rendu leur humanité aux patients et aux soignants initiant une vraie rencontre, au sein d’un univers tourné vers la technique.
Objectifs :
Comprendre les problèmes qui se posent en imagerie pour les patients douloureux et claustrophobes
Mesurer le confort et la réassurance qu’apporte l’hypnose à ces patients malgré les limites qu’impose l’environnement technique
Démontrer l’intérêt de l’hypnose en imagerie, source de rencontre et d’humanité
Formation en Hypnoanalgésie à Paris
Le CHTIP, Collège d'Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, vous propose une formation hors du commun, avec des professionnels de la douleur.
De Chantal Wood à Catherine Wolff, en passant par Guillaume Belouriez, Sophie Cohen, Florent Hamon, Mariline Morcillo, Nazmiye Guler, Théo Chaumeil et bien d'autres encore à venir, Philippe Aïm et Laurent Gross organisent cet évènement exceptionnel avec des thérapeutes de renommée en hypno-analgésie.
https://www.hypnose-ericksonienne.org/Formation-Hypnose-Douleur-a-Paris_a701.html
De Chantal Wood à Catherine Wolff, en passant par Guillaume Belouriez, Sophie Cohen, Florent Hamon, Mariline Morcillo, Nazmiye Guler, Théo Chaumeil et bien d'autres encore à venir, Philippe Aïm et Laurent Gross organisent cet évènement exceptionnel avec des thérapeutes de renommée en hypno-analgésie.
https://www.hypnose-ericksonienne.org/Formation-Hypnose-Douleur-a-Paris_a701.html