Milton H. Erickson vs. Yogis : deux approches de la gestion de la douleur.
Cette étude compare l’art de guérir tel que l’envisage Milton H. Erickson, basé sur l’hypnose, avec celui des yogis, fondé sur l’expérience millénaire de la maîtrise de soi.
Atteint de poliomyélite à l’âge de 17 ans, Erickson a été confronté personnellement toute sa vie au problème de la douleur. C’est cette souffrance qui lui a permis de développer différentes stratégies d’hypnose et d’autohypnose destinées à diminuer ou supprimer ses douleurs. Lors de ses conférences sur l’art de guérir il proposait des méthodes de gestion de la douleur dont il avait expérimenté sur lui-même l’efficacité. Pour gérer ce problème, Erickson propose une suggestion hypnotique basée, le plus souvent, sur un déplacement de l’attention du patient de la zone douloureuse vers une zone saine de son corps avec laquelle le patient se sent à l’aise et éprouve du bien-être. Il propose une autre stratégie qui consiste à suggérer au patient des lieux et des souvenirs plaisants qui induisent le patient dans une hypnose ou une autohypnose analgésique. C’est cette technique qui est très souvent utilisée avec succès lors d’interventions chirurgicales.
L’autre approche, celle des yogis, se révèle également efficace dans de nombreux cas. Cette méthode, « la chasse au point douloureux », consiste à se concentrer sur la région diffuse de la douleur et à la faire se rétrécir jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’un point grâce à une relaxation utilisant une imagerie mentale ciblée, puis à faire disparaître complétement ce point douloureux par de nouvelles suggestions hypnotiques ou auto hypnotiques. Cette technique est tout à fait intéressante dans des cas de migraine et de névralgie. Avant d'enseigner au patient l'autohypnose afin qu'il devienne autonome dans sa thérapie, il est important de pratiquer sur lui l’hypnose afin de lui faire connaitre les sensations de la transe hypnotique et du bien-être qu’elle procure ce qui lui permettra de rechercher avec confiance ces sensations dans la pratique de l’autohypnose
Bien que, de prime abord, ces deux méthodes paraissent éloignées l’une de l’autre, elles apportent l’une comme l’autre des outils précieux pour enrichir nos thérapies de gestion de la douleur et ainsi d’augmenter "le champ des possibles », formule chère à Mony Elkaïm.
Cette étude compare l’art de guérir tel que l’envisage Milton H. Erickson, basé sur l’hypnose, avec celui des yogis, fondé sur l’expérience millénaire de la maîtrise de soi.
Atteint de poliomyélite à l’âge de 17 ans, Erickson a été confronté personnellement toute sa vie au problème de la douleur. C’est cette souffrance qui lui a permis de développer différentes stratégies d’hypnose et d’autohypnose destinées à diminuer ou supprimer ses douleurs. Lors de ses conférences sur l’art de guérir il proposait des méthodes de gestion de la douleur dont il avait expérimenté sur lui-même l’efficacité. Pour gérer ce problème, Erickson propose une suggestion hypnotique basée, le plus souvent, sur un déplacement de l’attention du patient de la zone douloureuse vers une zone saine de son corps avec laquelle le patient se sent à l’aise et éprouve du bien-être. Il propose une autre stratégie qui consiste à suggérer au patient des lieux et des souvenirs plaisants qui induisent le patient dans une hypnose ou une autohypnose analgésique. C’est cette technique qui est très souvent utilisée avec succès lors d’interventions chirurgicales.
L’autre approche, celle des yogis, se révèle également efficace dans de nombreux cas. Cette méthode, « la chasse au point douloureux », consiste à se concentrer sur la région diffuse de la douleur et à la faire se rétrécir jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’un point grâce à une relaxation utilisant une imagerie mentale ciblée, puis à faire disparaître complétement ce point douloureux par de nouvelles suggestions hypnotiques ou auto hypnotiques. Cette technique est tout à fait intéressante dans des cas de migraine et de névralgie. Avant d'enseigner au patient l'autohypnose afin qu'il devienne autonome dans sa thérapie, il est important de pratiquer sur lui l’hypnose afin de lui faire connaitre les sensations de la transe hypnotique et du bien-être qu’elle procure ce qui lui permettra de rechercher avec confiance ces sensations dans la pratique de l’autohypnose
Bien que, de prime abord, ces deux méthodes paraissent éloignées l’une de l’autre, elles apportent l’une comme l’autre des outils précieux pour enrichir nos thérapies de gestion de la douleur et ainsi d’augmenter "le champ des possibles », formule chère à Mony Elkaïm.