Les programmes de réhabilitation précoce après chirurgie orthopédique se multiplient. Ils sont à l’origine d’une diminution du temps d’hospitalisation et d’une augmentation de la satisfaction des patients.
L’anxiété pré-opératoire augmente les douleurs chroniques post-opératoires. Cette anxiété pré-opératoire est diminuée par une préparation psychologique pré-opératoire. La question est de savoir si la mise en place de séance d’hypnose pré-opératoire collective peut diminuer cette anxiété, permettre une réhabilitation précoce et prévenir les douleurs chroniques post-opératoires. Nous avons donc voulu tester des séances d’hypnose collective pré-opératoire dans notre centre. Cette séance était proposée à tous les patients volontaires devant bénéficier le lendemain d’une intervention chirurgicale.
Cette séance était animée par deux médecins anesthésistes. Il s’agissait, par diaporama, de présenter toute l’équipe du centre ainsi que le reste du personnel, d’utiliser des exercices de respiration et de lieu sûr. Régulièrement, les deux thérapeutes demandaient si tout allait bien. Un questionnaire a été mis en place en fin de réunion. Cette expérience a été jugée par les patients comme très intéressante et apaisante. Ils ont tous été satisfaits d’une telle réunion et nous ont dit qu’ils aimeraient que de telles réunions se généralisent.
L’anxiété pré-opératoire augmente les douleurs chroniques post-opératoires. Cette anxiété pré-opératoire est diminuée par une préparation psychologique pré-opératoire. La question est de savoir si la mise en place de séance d’hypnose pré-opératoire collective peut diminuer cette anxiété, permettre une réhabilitation précoce et prévenir les douleurs chroniques post-opératoires. Nous avons donc voulu tester des séances d’hypnose collective pré-opératoire dans notre centre. Cette séance était proposée à tous les patients volontaires devant bénéficier le lendemain d’une intervention chirurgicale.
Cette séance était animée par deux médecins anesthésistes. Il s’agissait, par diaporama, de présenter toute l’équipe du centre ainsi que le reste du personnel, d’utiliser des exercices de respiration et de lieu sûr. Régulièrement, les deux thérapeutes demandaient si tout allait bien. Un questionnaire a été mis en place en fin de réunion. Cette expérience a été jugée par les patients comme très intéressante et apaisante. Ils ont tous été satisfaits d’une telle réunion et nous ont dit qu’ils aimeraient que de telles réunions se généralisent.
Le biais de cet essai prospectif est bien entendu le recrutement des patients car la proposition d’assister à une telle réunion était faite le jour même de l’hospitalisation d’une part et qu’il nous paraît évident que seuls les patients intéressés se sont déplacés pour y assister. Nous pensons par la suite qu’une meilleure information doit être donnée aux patients sur l’intérêt d’une telle séance, peut-être par une vidéo et des témoignages de patients précédents. Par ailleurs, nous avons eu à faire face à un souci : des témoignages de patients sur des expériences malheureuses de chirurgie antérieure. Nous pensons donc sélectionner en amont les patients devant assister à la même réunion avant d’avoir peut-être un groupe plus homogène. Dans notre expérience, les patients nous sont apparus plus détendus le jour de l’intervention.