Quand le poste de président de la CFHTB m’a été confié fin janvier, il était évident qu’un espace de cette merveilleuse revue allait m’être proposé. Moi qui ne suis qu’un piètre orateur, et encore moins un écrivain, comment remplir 4 500 espaces comme me l’ont proposé Patrick et Thierry ? Bien sûr les espaces vides comptent, me précisent-ils. Ce qui me soulageait déjà un peu. Mais il reste à occuper les espaces pleins, sinon je ne saurais justifier les espaces vides. Quelques suggestions bienveillantes de Patrick et Thierry m’invitent à présenter ma personne, les couleurs de Strasbourg, la CFHTB, l’hypnose, ce que je veux selon mon « Humeur ». Alors je me lance !
Qui suis-je ? Un de ces soignants qui disposent de très peu de temps conscient avec les patients : plutôt de la minute au quart d’heure. Pas le temps de proposer des vides de silence. Celui qui manie plus des sondes, des courbes, des paramètres, que le verbe. Vous l’avez compris : un alchimiste des hypnotiques, un médecin anesthésiste-réanimateur (MAR). Mais un jour, sans renier son métier, il en a eu marre d’être seulement le technicien. Il profite de l’opportunité de découvrir le monde de l’hypnose dans son domaine de la douleur. Puis plus tard, fort de différentes approches, le champ de ses soins s’élargit dans son métier avec une prise en charge du soigné dans sa globalité. Pour maintenir une émulation avec d’autres collègues qui ont bénéficié de la même mutation, se crée une association de soignants de tous bords.
Avec le soutien de nos parrains, l’Institut Milton H. Erickson Strasbourg Alsace naît. Que Teresa Robles, Claude Virot et Yves Halfon soient ici remerciés de leur confiance. Après le changement, tout redevenait stable : une spécialité qui reconnaissait l’hypnose comme un outil, une progression et une reconnaissance dans l’univers de son service d’anesthésie d’un groupe hospitalier privé, une association active.
C’est alors qu’avec la complice, que dis-je, celle qui l’a emmené dans ce tourbillon, l’idée d’organiser un Forum de la CFHTB en 2017 s’imagine. Mais que nenni ! le conseil d’administration de la CFHTB aime remplir les vides, et Strasbourg semblait avoir les qualités pour accomplir ce destin plus tôt, en 2013. A l’instar de l’équipe de Biarritz, la dissociation des deux responsabilités héritées s’impose à nous. Imelda prend la présidence du 8e Forum, et lui celle de la CFHTB. Du 16 au 18 mai 2013, Strasbourg 2013 et CFHTB 2013 ne feront alors qu’un sur cette « Terra Hypnosia ». Ce néologisme latin rappelle que Strasbourg, île baignée par l’Ill et survolée par ses mouettes, issue de l’Argentoratum romaine devenue au Moyen Age Strateburgum, permettra aux explorateurs que nous sommes de croiser les soins dans le monde de l’hypnose et des thérapies brèves, d’explorer les neurosciences, la philosophie des soins, de s’enrichir de toutes les sensorialités connues ou nouvelles.
Mais alors, pour guider la vie de la CFHTB, se retrouve un médecin anesthésiste-réanimateur du terrain, avec une expérience en hypnose encore fraîche, s’interrogeant de sa place dans ce monde des thérapies. Que faut-il endormir et que faut-il réanimer, s’est-il dit ? Bien sûr, idéalement, endormir les conflits. Utiliser un regard nouveau et extérieur, pour assembler et coordonner les potentialités existantes.
Heureusement, il se retrouve entouré d’un conseil d’administration et de son bureau bienveillant et respectueux. Un bizutage décisionnel s’organise malgré les bonnes volontés, cause d’un chaos nécessaire et utile dans ces périodes de mutation que connaît notre environnement dans toutes ses dimensions.
Pour reprendre du mouvement, il utilise ses ressources personnelles en réactivant une expérience similaire acquise en milieu hospitalier. Il se met en mouvement, aidé de ses béquilles. Mais s’il bouge un peu plus, l’équilibre est meilleur et les béquilles plus accessoires. Et surtout le mouvement laissera la possibilité, avec l’aide de Kairos, de saisir fermement les opportunités à sa portée. Déjà près de 4 000 espaces, dont seulement 600 sont vides !
Les tâches pour la Confédération se dessinent dans la continuité du passé récent. La reconnaissance institutionnelle de l’hypnose de la francophonie, en particulier en France, et son ouverture à l’internationalité s’aideront de la labélisation des formations, de la médiatisation de la Confédération. Rien de neuf, bien sûr, mais des germes à soigner, à réanimer. La CFHTB doit rester en mouvement pour saisir les opportunités et garder la confiance de tous.
Et pour rester dans une évocation latine avec Horace, cueillons ce qui se présente à chaque instant, et apprécions comment ce Carpe diem peut nous fortifier. Notre ami canadien Gaston retrouvera ici son influence.
Qui suis-je ? Un de ces soignants qui disposent de très peu de temps conscient avec les patients : plutôt de la minute au quart d’heure. Pas le temps de proposer des vides de silence. Celui qui manie plus des sondes, des courbes, des paramètres, que le verbe. Vous l’avez compris : un alchimiste des hypnotiques, un médecin anesthésiste-réanimateur (MAR). Mais un jour, sans renier son métier, il en a eu marre d’être seulement le technicien. Il profite de l’opportunité de découvrir le monde de l’hypnose dans son domaine de la douleur. Puis plus tard, fort de différentes approches, le champ de ses soins s’élargit dans son métier avec une prise en charge du soigné dans sa globalité. Pour maintenir une émulation avec d’autres collègues qui ont bénéficié de la même mutation, se crée une association de soignants de tous bords.
Avec le soutien de nos parrains, l’Institut Milton H. Erickson Strasbourg Alsace naît. Que Teresa Robles, Claude Virot et Yves Halfon soient ici remerciés de leur confiance. Après le changement, tout redevenait stable : une spécialité qui reconnaissait l’hypnose comme un outil, une progression et une reconnaissance dans l’univers de son service d’anesthésie d’un groupe hospitalier privé, une association active.
C’est alors qu’avec la complice, que dis-je, celle qui l’a emmené dans ce tourbillon, l’idée d’organiser un Forum de la CFHTB en 2017 s’imagine. Mais que nenni ! le conseil d’administration de la CFHTB aime remplir les vides, et Strasbourg semblait avoir les qualités pour accomplir ce destin plus tôt, en 2013. A l’instar de l’équipe de Biarritz, la dissociation des deux responsabilités héritées s’impose à nous. Imelda prend la présidence du 8e Forum, et lui celle de la CFHTB. Du 16 au 18 mai 2013, Strasbourg 2013 et CFHTB 2013 ne feront alors qu’un sur cette « Terra Hypnosia ». Ce néologisme latin rappelle que Strasbourg, île baignée par l’Ill et survolée par ses mouettes, issue de l’Argentoratum romaine devenue au Moyen Age Strateburgum, permettra aux explorateurs que nous sommes de croiser les soins dans le monde de l’hypnose et des thérapies brèves, d’explorer les neurosciences, la philosophie des soins, de s’enrichir de toutes les sensorialités connues ou nouvelles.
Mais alors, pour guider la vie de la CFHTB, se retrouve un médecin anesthésiste-réanimateur du terrain, avec une expérience en hypnose encore fraîche, s’interrogeant de sa place dans ce monde des thérapies. Que faut-il endormir et que faut-il réanimer, s’est-il dit ? Bien sûr, idéalement, endormir les conflits. Utiliser un regard nouveau et extérieur, pour assembler et coordonner les potentialités existantes.
Heureusement, il se retrouve entouré d’un conseil d’administration et de son bureau bienveillant et respectueux. Un bizutage décisionnel s’organise malgré les bonnes volontés, cause d’un chaos nécessaire et utile dans ces périodes de mutation que connaît notre environnement dans toutes ses dimensions.
Pour reprendre du mouvement, il utilise ses ressources personnelles en réactivant une expérience similaire acquise en milieu hospitalier. Il se met en mouvement, aidé de ses béquilles. Mais s’il bouge un peu plus, l’équilibre est meilleur et les béquilles plus accessoires. Et surtout le mouvement laissera la possibilité, avec l’aide de Kairos, de saisir fermement les opportunités à sa portée. Déjà près de 4 000 espaces, dont seulement 600 sont vides !
Les tâches pour la Confédération se dessinent dans la continuité du passé récent. La reconnaissance institutionnelle de l’hypnose de la francophonie, en particulier en France, et son ouverture à l’internationalité s’aideront de la labélisation des formations, de la médiatisation de la Confédération. Rien de neuf, bien sûr, mais des germes à soigner, à réanimer. La CFHTB doit rester en mouvement pour saisir les opportunités et garder la confiance de tous.
Et pour rester dans une évocation latine avec Horace, cueillons ce qui se présente à chaque instant, et apprécions comment ce Carpe diem peut nous fortifier. Notre ami canadien Gaston retrouvera ici son influence.