Le monde est en crise, c’est une évidence. Les symptômes de cette crise, ce sont le malaise et les pathologies croissants auxquelles le thérapeute est confronté.
Mais les thérapies elles-mêmes ne sont pas épargnées par ce bouleversement : les postulats et les concepts sur lesquels reposent la majorité des pratiques thérapeutiques reçoivent de plein fouet cette crise du sens.
Vouloir ignorer ce fait, c’est nourrir soi-même cette pathologie de civilisation qu’on prétend guérir.
Au vieux monde industriel et capitaliste se substitue une nouvelle alliance écologique et solidaire.
Ce changement de paradigme qui concerne l’écosystème et la politique doit être porté jusque dans les sciences humaines et dans les pratiques thérapeutiques.
Mais sommes-nous capables d’opérer une révolution conceptuelle pour interroger les valeurs qui fondent implicitement nos pratiques, constater leur insuffisance et les dépasser en inventant une nouvelle éthique — voire une nouvelle philosophie ?
Ainsi, par exemple, que faire avec l’idée de psychothérapie, lorsque le modèle psychologique connaît son épuisement, lorsque celui de la psychanalyse éprouve une crise salutaire et lorsqu’enfin c’est l’idée même de soin qui est interrogée, questionnée et parfois remise en question ?
Que valent encore les concepts de normalité et de pathologie ? Et plus radicalement encore, faut-il réduire le travail à une série de stratégies techniques ? Peut-on raisonnablement conserver un protocole curatif qui emprunte son univers mental à un monde révolu quand ce que demandent confusément cliniciens et patients, c’est d’abord le renouvellement de l’éthique et un art de vivre ?
Pour en finir même avec le concept d’autorité, cet atelier sera conduit par deux intervenants, l’une pratiquant la thérapie, et l’autre philosophe.
Le débat voudra revenir aux postulats même des pratiques thérapeutiques, remonter aux concepts qui les sous-tendent, les interroger, les saper s’il le faut, et chercher, avec les participants à cet atelier, à ouvrir de nouvelles pistes, pour penser mieux et autrement la relation à soi, au patient et au monde.
Mais les thérapies elles-mêmes ne sont pas épargnées par ce bouleversement : les postulats et les concepts sur lesquels reposent la majorité des pratiques thérapeutiques reçoivent de plein fouet cette crise du sens.
Vouloir ignorer ce fait, c’est nourrir soi-même cette pathologie de civilisation qu’on prétend guérir.
Au vieux monde industriel et capitaliste se substitue une nouvelle alliance écologique et solidaire.
Ce changement de paradigme qui concerne l’écosystème et la politique doit être porté jusque dans les sciences humaines et dans les pratiques thérapeutiques.
Mais sommes-nous capables d’opérer une révolution conceptuelle pour interroger les valeurs qui fondent implicitement nos pratiques, constater leur insuffisance et les dépasser en inventant une nouvelle éthique — voire une nouvelle philosophie ?
Ainsi, par exemple, que faire avec l’idée de psychothérapie, lorsque le modèle psychologique connaît son épuisement, lorsque celui de la psychanalyse éprouve une crise salutaire et lorsqu’enfin c’est l’idée même de soin qui est interrogée, questionnée et parfois remise en question ?
Que valent encore les concepts de normalité et de pathologie ? Et plus radicalement encore, faut-il réduire le travail à une série de stratégies techniques ? Peut-on raisonnablement conserver un protocole curatif qui emprunte son univers mental à un monde révolu quand ce que demandent confusément cliniciens et patients, c’est d’abord le renouvellement de l’éthique et un art de vivre ?
Pour en finir même avec le concept d’autorité, cet atelier sera conduit par deux intervenants, l’une pratiquant la thérapie, et l’autre philosophe.
Le débat voudra revenir aux postulats même des pratiques thérapeutiques, remonter aux concepts qui les sous-tendent, les interroger, les saper s’il le faut, et chercher, avec les participants à cet atelier, à ouvrir de nouvelles pistes, pour penser mieux et autrement la relation à soi, au patient et au monde.
Alain Guyard
Alain Guyard, 46 ans, a enseigné la philosophie pendant près de vingt ans à l’Éducation Nationale. Il en est sorti pour faire apparaître la philosophie dans des lieux où on ne l’attend pas auprès d’un public qu’on ne s’attend pas à voir philosopher.
Ses expériences l’ont conduit depuis plusieurs années à philosopher en Centre Pénitentiaire, auprès des ITEP ou bien encore dans les IRTS avec les travailleurs sociaux (assistants-sociaux et éducateurs spécialisés). Il intervient auprès du corps médical, à titre de consultant (médecins généralistes, ostéopathes, médecins du sport) ou de formateur en CHU (infirmiers, aides-soignants, puéricultrices, psychiatres, usagers) et en Centre Psychothérapeutique (auprès des résidents comme des soignants).
Il approfondit avec ce public spécifique les questions éthiques, l’approche de la mort et l’articulation fondatrice entre philosophie et soin de soi.
Il est en outre l’auteur d’un livre sur la pratique de la philosophie en milieu carcéral (La Zonzon, éditions Le Dilettante, 2011) et préfacier d’un ouvrage de toxicologie du Pr. Palazzolo en cours de publication.
Martine NANNINI
DEA de Philosophie, titre de psychothérapeute
Formation à la psychothérapie : approche systémique (IFACT), hypnose ericksonnienne (CEFACT), EMDR, IMO, Impact, Thérapie brève Centrée sur les Solutions (avec Steve de Shazer et Insoo Kim berg).
Après avoir travaillé pendant plus de 15 ans dans le service de pédo-psychiatrie et de psychiatrie adulte du CHU de Nîmes, je travaille depuis 2003 en libéral avec trois volets dʼactivité ;: thérapie, formation et supervision.
Je développe depuis plusieurs années la formation à lʼApproche Centrée Solution à Genève et à Nîmes ( responsable de la formation longue à Genève : CAS en ACS au HETS).
Je démarre actuellement avec Alain Guyard une recherche sur les liens entre philosophie et thérapie.
Alain Guyard, 46 ans, a enseigné la philosophie pendant près de vingt ans à l’Éducation Nationale. Il en est sorti pour faire apparaître la philosophie dans des lieux où on ne l’attend pas auprès d’un public qu’on ne s’attend pas à voir philosopher.
Ses expériences l’ont conduit depuis plusieurs années à philosopher en Centre Pénitentiaire, auprès des ITEP ou bien encore dans les IRTS avec les travailleurs sociaux (assistants-sociaux et éducateurs spécialisés). Il intervient auprès du corps médical, à titre de consultant (médecins généralistes, ostéopathes, médecins du sport) ou de formateur en CHU (infirmiers, aides-soignants, puéricultrices, psychiatres, usagers) et en Centre Psychothérapeutique (auprès des résidents comme des soignants).
Il approfondit avec ce public spécifique les questions éthiques, l’approche de la mort et l’articulation fondatrice entre philosophie et soin de soi.
Il est en outre l’auteur d’un livre sur la pratique de la philosophie en milieu carcéral (La Zonzon, éditions Le Dilettante, 2011) et préfacier d’un ouvrage de toxicologie du Pr. Palazzolo en cours de publication.
Martine NANNINI
DEA de Philosophie, titre de psychothérapeute
Formation à la psychothérapie : approche systémique (IFACT), hypnose ericksonnienne (CEFACT), EMDR, IMO, Impact, Thérapie brève Centrée sur les Solutions (avec Steve de Shazer et Insoo Kim berg).
Après avoir travaillé pendant plus de 15 ans dans le service de pédo-psychiatrie et de psychiatrie adulte du CHU de Nîmes, je travaille depuis 2003 en libéral avec trois volets dʼactivité ;: thérapie, formation et supervision.
Je développe depuis plusieurs années la formation à lʼApproche Centrée Solution à Genève et à Nîmes ( responsable de la formation longue à Genève : CAS en ACS au HETS).
Je démarre actuellement avec Alain Guyard une recherche sur les liens entre philosophie et thérapie.