Introduction. Lorsqu’on réalise une anesthésie locorégionale, la température augmente dans la zone anesthésiée par blocage des fibres sympathiques. L’hypothèse testée ici est qu'une anesthésie hypnotique de la main, entraine aussi des modifications thermiques dans la zone correspondant au gant.
Méthodes. Un gant hypnotique a été induit chez 15 volontaires. Les sujets, tous droitiers, avaient les deux mains posées sous une caméra thermique (PI 160 Optris, Berlin, Germany). Le gant était induit à la main droite après une période d’équilibration thermique de 10 minutes. L’induction du gant hypnotique évitait toute suggestion verbale de modification thermique. On enregistrait la température (en 2 points sur la main, en trois points sur l’avant-bras des deux côtés et dans 2 zones contrôles) en continu sur ces 12 points (fréquence d’échantillonnage: 2 Hz), tout au long du protocole. A la fin de la phase d’équilibration thermique, la commissure entre le pouce et l’index était pincée pour créer une douleur de l’ordre de 4-6 sur l'EVA, sans mobiliser la main. Puis on créait le gant hypnotique avant de réappliquer le même stimulus douloureux. Le gant était finalement retiré et une dernière stimulation douloureuse était réalisée
Résultats. Chez tous les sujets, l’EVA était réduite d’environ 50% par le gant magique. Des variations thermiques induites étaient observées au niveau de la main où était installé le gant par rapport à l’avant-bras homolatéral mais également par rapport au côté opposé. Ces variations thermiques étaient soient une augmentation, soit une baisse de température.
Discussion.L’induction hypnotique d’un gant anesthésique s’accompagne d’une réduction de la perception douloureuse d’environ 50 % et est accompagnée de modifications de la température cutanée restreintes à la main qui porte le gant. Les modifications thermiques observées étant, soit une augmentation soit une baisse de la température, on peut faire l’hypothèse que ces variation pourraient dépendre de la nature du gant crée en imagination par chaque sujet.
Méthodes. Un gant hypnotique a été induit chez 15 volontaires. Les sujets, tous droitiers, avaient les deux mains posées sous une caméra thermique (PI 160 Optris, Berlin, Germany). Le gant était induit à la main droite après une période d’équilibration thermique de 10 minutes. L’induction du gant hypnotique évitait toute suggestion verbale de modification thermique. On enregistrait la température (en 2 points sur la main, en trois points sur l’avant-bras des deux côtés et dans 2 zones contrôles) en continu sur ces 12 points (fréquence d’échantillonnage: 2 Hz), tout au long du protocole. A la fin de la phase d’équilibration thermique, la commissure entre le pouce et l’index était pincée pour créer une douleur de l’ordre de 4-6 sur l'EVA, sans mobiliser la main. Puis on créait le gant hypnotique avant de réappliquer le même stimulus douloureux. Le gant était finalement retiré et une dernière stimulation douloureuse était réalisée
Résultats. Chez tous les sujets, l’EVA était réduite d’environ 50% par le gant magique. Des variations thermiques induites étaient observées au niveau de la main où était installé le gant par rapport à l’avant-bras homolatéral mais également par rapport au côté opposé. Ces variations thermiques étaient soient une augmentation, soit une baisse de température.
Discussion.L’induction hypnotique d’un gant anesthésique s’accompagne d’une réduction de la perception douloureuse d’environ 50 % et est accompagnée de modifications de la température cutanée restreintes à la main qui porte le gant. Les modifications thermiques observées étant, soit une augmentation soit une baisse de la température, on peut faire l’hypothèse que ces variation pourraient dépendre de la nature du gant crée en imagination par chaque sujet.