Circonstances : D’une patiente très anxieuse (Xanax® + Tranxene®+ PCA de morphine) mucite traitée sous morphinique. Au moment je lui demande de déglutir elle me dit je peux y arriver toute seule, repousse ma main et dit « je suis capable »
Quoi : Auto-Pose de sonde naso-gastrique et anesthésie réalisée par le patient seul
Impact : La patiente a pu reposer sa sng 4 jours après malgré la mucite encore plus présente
Il fait une cartographie mentale de son tube digestif. Ce qui est surprenant c’est qu’à chaque fois c’est le patient qui décide de rajouter des actes lui-même. Il semble être en confiance quand on lui explique ou bien il est déjà dissocié et sa main est en catalepsie dès le début de l’acte. Donner le « pouvoir » au patient le redonner acteur de ses soins.
Ressenti du patient face à la SNG : SNG vécu comme un acte difficile car visuellement il y a une marque sur le visage qui rappelle la pathologie quand ils vont dans la salle de bains ou quand il discute sur Skype. Appréhension douloureuse, une mauvaise expérience passée.
Explication de l’anesthésie locale avec xylo spray 5 % d’alcool et ses métaphores (à mettre en puces) : - cornet postérieur du nez
: anesthésie du virage à tête d’épingle à cheveux, virage à 180 degrés, - sensation de gonflement un peu comme quand coupure sur la main et que l’on met un antiseptique, - puis carrefour aéro-digestif en donnant l’exemple d’un carrefour en voiture et d’un clapet qui se ferme ou s’ouvre d’où l’heure de jeun
Explication de l’intérêt de la SNG donné par le soignant :
• Diminution du risque de GVH digestive - Alimentaire pas de pertes de poids pas de perte musculaire - Meilleure récupération au niveau de la fatigue - Transit régulé - Permet aux cellules du tube digestif de se re-nourrir quand vous sortez d’aplasie
Déroulé du soin : Le patient fait seul son anesthésie locale. Il fait une cartographie mentale de son tube digestif après les différentes métaphores.
Différentes techniques utilisées : position basse, le choix illusoire, le yes-set, le miroring mains, la cassure dans la temporalité (logorrhées/silence), « 4,3,2,1 », Gestes rapides, focalisation, Respiration, Soutien, catalepsie (main qui reste dissociée)
Résultats : (les patients refusent de poser une autre SNG quand c’est le soignant qui l’a posé) 15 patients ont « auto-posé » leur SNG depuis juin 2017. Des 15, 5 l’ont vomi et l’ont tous reposé une 2e fois sans aucune difficulté, 1 patient l’a posé 3 fois sans difficulté.
Ressenti et impact chez les patients :
• Fierté - Autonome - « je fais enfin quelque chose » - Donner du « pouvoir » au patient - Se sent Acteur - Se réapproprie son corps
Objectifs
• Partager l’application de différentes techniques d’hypnose utilisées
• Permettre au patient de devenir acteur dans la pose de SNG
• Faire acquérir, en tant que professionnel de santé, de l’autonomie au patient
Liste des Mots-clés :
Anesthésie locale, Douleur aiguë, Hypnose conversationnelle, Cancer, Gestion de la douleur, Ressources
Quoi : Auto-Pose de sonde naso-gastrique et anesthésie réalisée par le patient seul
Impact : La patiente a pu reposer sa sng 4 jours après malgré la mucite encore plus présente
Il fait une cartographie mentale de son tube digestif. Ce qui est surprenant c’est qu’à chaque fois c’est le patient qui décide de rajouter des actes lui-même. Il semble être en confiance quand on lui explique ou bien il est déjà dissocié et sa main est en catalepsie dès le début de l’acte. Donner le « pouvoir » au patient le redonner acteur de ses soins.
Ressenti du patient face à la SNG : SNG vécu comme un acte difficile car visuellement il y a une marque sur le visage qui rappelle la pathologie quand ils vont dans la salle de bains ou quand il discute sur Skype. Appréhension douloureuse, une mauvaise expérience passée.
Explication de l’anesthésie locale avec xylo spray 5 % d’alcool et ses métaphores (à mettre en puces) : - cornet postérieur du nez
: anesthésie du virage à tête d’épingle à cheveux, virage à 180 degrés, - sensation de gonflement un peu comme quand coupure sur la main et que l’on met un antiseptique, - puis carrefour aéro-digestif en donnant l’exemple d’un carrefour en voiture et d’un clapet qui se ferme ou s’ouvre d’où l’heure de jeun
Explication de l’intérêt de la SNG donné par le soignant :
• Diminution du risque de GVH digestive - Alimentaire pas de pertes de poids pas de perte musculaire - Meilleure récupération au niveau de la fatigue - Transit régulé - Permet aux cellules du tube digestif de se re-nourrir quand vous sortez d’aplasie
Déroulé du soin : Le patient fait seul son anesthésie locale. Il fait une cartographie mentale de son tube digestif après les différentes métaphores.
Différentes techniques utilisées : position basse, le choix illusoire, le yes-set, le miroring mains, la cassure dans la temporalité (logorrhées/silence), « 4,3,2,1 », Gestes rapides, focalisation, Respiration, Soutien, catalepsie (main qui reste dissociée)
Résultats : (les patients refusent de poser une autre SNG quand c’est le soignant qui l’a posé) 15 patients ont « auto-posé » leur SNG depuis juin 2017. Des 15, 5 l’ont vomi et l’ont tous reposé une 2e fois sans aucune difficulté, 1 patient l’a posé 3 fois sans difficulté.
Ressenti et impact chez les patients :
• Fierté - Autonome - « je fais enfin quelque chose » - Donner du « pouvoir » au patient - Se sent Acteur - Se réapproprie son corps
Objectifs
• Partager l’application de différentes techniques d’hypnose utilisées
• Permettre au patient de devenir acteur dans la pose de SNG
• Faire acquérir, en tant que professionnel de santé, de l’autonomie au patient
Liste des Mots-clés :
Anesthésie locale, Douleur aiguë, Hypnose conversationnelle, Cancer, Gestion de la douleur, Ressources