d’années. Je veux remercier ici deux personnes discrètes qui, pour une fois, ne sont ni soignants ni praticiens en hypnose, et sans qui pourtant rien de tout cela ne serait entre vos mains à cette seconde. Alessandra Scarpa, notre graphiste, et Pascal Leygoute, notre secrétaire de rédaction. Leur investissement, leur souplesse et leur réactivité sont exemplaires, même en nuit profonde, où j’affectionne ces moments si calmes pour écrire et travailler. Ils vous accompagneront à chaque numéro…
Sans oublier tout particulièrement mon ami Jean-François Marquet qui s’est plié en quatre (si, si...) pour m’assister au quotidien depuis un mois dans cette réalisation, Gérard Fitoussi, notre traducteur en urgence, et Eric Trotel, notre nouveau photographe officiel et talentueux qui nous offre ces compositions photographiques si vivantes et émouvantes. Le début d’une histoire, vous reconnaîtrez sa « griffe ».
Vos compétences d’observateurs ont déjà noté au coeur des cinq premiers articles retenus une tonalité particulière, une sorte de retour aux sources pour ces nouveaux chapitres. Oui, votre serviteur ici présent est un Ericksonien qui l’affirme en des temps où souvent cette sensibilité est mise à mal. Ericksonien, et ouvert aux thérapies brèves, solutionnistes, ainsi qu’aux apports de l’art et des autres cultures qui peuvent venir enrichir nos consultations. Tout est donc envisageable. L’envie de partager avec vous, au fil des mois, une immense liberté d’expression, limitée toutefois par un seul cadre infranchissable, à savoir une éthique rigoureuse. Les comités de rédaction et de lecture, l’éditeur, sont sur une même longueur d’onde : les articles proposés pour publication (de 20 000 à 25 000 signes espaces compris au maximum), sur mon adresse email, devront être le fruit du travail de professionnels de santé uniquement et associer théorie, vignettes cliniques et pratiques utiles au quotidien auprès des patients.
Les pages d’une année qui s’achève se referment à peine. Déjà, fruits de l’automne, des feuilles vierges virevoltent et s’offrent à nous pour de nouveaux chapitres à écrire. Et puis l’inattendu survient, juste là, lorsqu’on s’y attend le moins.
Roxanna nous a ouvert les pages de ce premier numéro de l’année. Nul autre que son père Milton ne pouvait en conclure les articles. Il nous démontre en pratique comment l’utilisation des résistances chez cet enfant va l’accompagner vers le succès. Il fallait oser…
L’un des apprentissages les plus difficiles du soignant est d’accepter de ne pas avoir
réponse à tout, pour tous ses patients. Accepter de ne pas toujours chercher à changer l’autre pour le laisser libre d’évoluer par lui-même. Une leçon d’humilité.
Depuis l’aube de l’humanité, le soin nous accompagne. Sa perception par le patient, le ressenti, sont empreints de son rapport à la science, la technologie. Qu’en est-il de la relation ?
Dans ce remarquable article, Jean-François Marquet, pédopsychiatre et praticien en hypnose, nous démontre que les étiquettes liées à la nosographie et qui collent aux patients sont souvent délétères. Il vous révèle tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’hyperactivité de l’enfant et aussi quelques-uns de ses secrets thérapeutiques.
Un voyage mouvementé..
Le Dr Erickson Klein, l’une des filles de Milton H. Erickson, lève ici le voile, en exclusivité pour notre revue et pour la première fois, sur son point de vue de l’essence de la contribution de Milton Erickson à la psychothérapie. Son opinion que l’« Espoir » représente mieux encore l’élément central du travail d’Erikson que l’« Utilisation » est présentée et renforcée par l’histoire personnelle de sa vie dans la maison familiale avec son père.
Il pleut. Il devrait neiger. Il ne neige pas, il pleut. Donc, il ne fait pas beau vu qu’il pleut et il ne neige pas.
La météo est le contenu le plus rapidement disponible quand on ne sait pas quoi dire.
Avant de monter dans le train ; il y a l’expérience de la gare. Cet endroit souvent ouvert aux quatre vents. Toutes sortes de voyageurs s’y pressent. Il y a les hommes et les femmes d’affaires avec leurs ordinateurs qui ont l’air si sérieux.